Même s'ils sont conscients de la gravité de la pandémie de Covid-19 qui continue de faire des victimes, les citoyens de la commune de Talassa, sise au nord-est du chef-lieu de la wilaya de Chlef, ne semblent pas tous décidés à se faire vacciner contre le virus. Devant les quelques infrastructures sanitaires réparties à travers l'ensemble du territoire de la commune qui relèvent de l'établissement public de santé de proximité de Ténès, les citoyens qui souhaitent se faire vacciner nesont pas nombreux. "On ne sait toujours pas pourquoi les gens ne veulent pas du vaccin anti-Covid ?", s'interroge un cadre du secteur de la santé, présent dans cette commune. Mais pour certains de ceux qui se sont présentés devant les centres de vaccination en question, se faire vacciner est devenu quasiment un devoir qu'il faut indéniablement accomplir. "Non seulement, c'est pour éviter d'être contaminé par la Covid-19 qu'il faut se faire vacciner, mais c'est surtout pour préserver sa santé et la santé des autres, parce que cette pandémie est dangereuse et sa propagation est plus rapide qu'on ne l'imagine", estime Kamel, la quarantaine, à sa sortie d'un centre de vaccination à Talassa, où il venait de recevoir sa première dose. Le P/APC de Talassa, le chef de service des équipements publics de la daïra d'Abou El-Hacène à laquelle est rattachée administrativement la commune de Talassa, ainsi que le représentant de l'association locale "Espoir, sensibilisation et promotion" ont été parmi les premiers à se faire vacciner. Ces derniers espèrent que d'autres citoyens suivront, pariant sur le fait que cette campagne n'en est qu'à son début.