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"COMME UN MIROIR BRISE"
25e partie
Publié dans Liberté le 13 - 09 - 2021

Résumé : Latéfa ne peut plus envisager l'avenir. Elle se demande s'il y aura un "après" sa maladie et si elle en ressortira vivante. Elle sait qu'il est déconseillé à certaines patientes d'avoir des enfants. Les effets secondaires des soins peuvent être lourds. Tarek est plus optimiste qu'elle. Chaque patient réagit différemment. Il veut être là pour elle. Même s'il veut la soutenir, Latéfa sait qu'elle changera et elle refuse d'ores et déjà sa pitié. Elle insiste pour qu'ils fassent une pause de quelques mois.
-Je ne peux pas... Nous ne pouvons pas nous séparer maintenant. Je croyais que tu m'aimais.
Latéfa a un triste sourire.
-C'est pour ça que j'insiste pour qu'on arrête maintenant. Tarek, respecte mon choix, je t'en prie. C'est aussi dur pour moi, mais cette pause est temporaire. Quand tout sera fini, je t'appellerais.
Tarek l'implore de ne pas l'exclure de sa vie, mais la décision qu'elle a prise n'est pas sur un coup de tête. Elle a eu le temps d'y réfléchir.
-Notre amour sera plus fort que cette épreuve, insiste-t-il. Jamais je ne me détournerais de toi. Jamais je ne t'abandonnerais. Je te le jure sur ma vie.
-Je t'en prie, l'interrompt-elle. Je ne doute pas de notre amour, mais cette pause nous permettra de mieux apprécier nos retrouvailles. Je me sens plus forte seule. C'est pour mon bien. Figure-toi que cela avait été possible, ma mère n'aurait pas été mise au courant, tu comprends ? Je te demanderais aussi de ne pas parler à mes parents pour qu'ils fassent pression, car je ne le supporterais pas.
-Comment pourrais-je vivre sans toi durant des mois, tout en sachant que tu te bats contre la maladie ? Omri, je t'en prie...
-Ne me complique pas les choses, le prie-t-elle. Tu crois que c'est facile pour moi de tirer un trait sur ce que nous avons vécu depuis des années. Je voyais mon avenir avec toi, et maintenant, je veux juste aller de l'avant avec ma famille. Rien que ma famille.
-Et j'étais quoi pour toi ? Il était prévu que nous nous mariions dans quelques semaines, lui rappelle Tarek, en s'emportant. C'est quoi ces prétextes bidons que tu me sors maintenant ? Je crois que je n'ai jamais compté pour toi. Cela ne te touche pas que je souffre ?
-Tarek, je ne te demande que quelques mois. Si nos sentiments auront résisté, tant mieux, et nous reprendrons les choses là où nous les avons laissées. Nous reprogrammerons notre mariage et tout, promet-elle. Crois-moi, il m'en coûte de faire cette pause. La maladie ne me laisse pas le choix.
-Si tu crois que je vais te laisser décider de notre avenir et d'y mettre un terme, tu te trompes. Je parlerais à tes parents, ils seront de mon avis. Il n'y a qu'eux qui peuvent t'ouvrir les yeux. On n'est pas dans un film où tu peux appuyer sur pause et reprendre quand tu veux. La vie que nous voulions ensemble, nous pouvons la vivre dès maintenant. Quand nous nous sommes engagés, c'était pour le meilleur et pour le pire. Notre histoire ne peut pas s'arrêter comme ça... Je t'ai amenée ici pour que nous fassions d'autres projets et que nous passions du bon temps.
-Hélas, du bon temps, il n'en reste plus, murmure-t-elle, très lasse. Nous ne sommes pas encore mariés, et le pire, je le vois arriver et tu n'es pas obligé de le partager avec moi. Tarek, si tu m'aimais vraiment, tu n'insisterais pas. Je te promets de revenir quand je serai prête. Rien de ce que tu pourras dire ne me fera changer d'avis. Je t'en prie ! Pars ! Laisse-moi seule.
-Je ne te laisserais pas gâcher notre avenir.
Latéfa l'implore d'accepter sa décision. Le portable de Tarek sonne. Le jeune homme soupire de soulagement.
-C'est ton père, il appelle au bon moment.
-Ne lui dis rien.
Mais Tarek était trop remonté contre elle pour l'écouter et tout garder pour lui. Il espère que son beau-père le soutiendrait et fera changer d'avis Latéfa. Celle-ci les yeux ronds, lui fait des signes de ne rien dire. Elle tente de lui prendre le portable de la main mais il s'éloigne.


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