Résumé : Lila parle de Tarek qui souffre de leur séparation. Elle a beau la rassurer sur le fait qu'aucun d'entre eux ne l'abandonnera au moment où elle aura besoin de soutien. Mais Latéfa est convaincue d'avoir pris la bonne décision. Da Ali la presse de se préparer, elle ira passer la nuit à l'hôpital. Avant de partir, elle manque de se fâcher avec sa mère qui n'accepte pas qu'elle mette un terme à sa relation avec Tarek. Latéfa, qui veut du calme, lui demande de ne pas les accompagner. -Mais je ne peux pas rester ici. Hé, je te rappelle que je suis ta mère. -Et moi, j'ai besoin de paix. Mais Houria n'abandonne pas. -Tu ne partiras pas seule à l'hôpital. Mais c'est promis, je ne parlerais plus de Tarek même si je ne suis pas d'accord avec toi pour ta rupture, parce que tu as pris la mauvaise décision. Tu n'es pas objective. Il tient à toi et veut rester avec toi, alors que toi tu l'exclus de ta vie ? Tu as autant besoin de lui que lui de toi. Il ne peut pas vivre sans toi. -Je vais lui prouver qu'il le pourra. Je ne crois pas avoir pris de meilleure décision de toute ma vie. Da Ali prend le bras de Latéfa. -Si tu te mets à l'écouter, nous serons encore là demain. Allons-y ! Le professeur nous attend. Et tu ne viens pas avec nous. Houria a beau promettre de se taire, cette fois, Da Ali refuse. Latéfa va l'embrasser, elle se sent mal en la voyant pleurer, sa colère est tombée. Malgré tout, elle sait combien elle l'aime et ne lui veut que le meilleur. -Vous voulez me torturer en me laissant ici ? -On se verra demain, mais en attendant, on restera en contact par téléphone. Latéfa l'étreint une dernière fois, puis part le cœur en peine. -Jamais, je ne te pardonnerai, crie Houria à son mari. Comme si tu pouvais l'aimer plus que moi. -Si tu ne te calmes pas, même demain, menace-t-il, avant de pousser Latéfa devant lui, tu ne viendras pas. Il faut qu'elle nous donne mauvaise conscience. Comme si on n'avait pas assez de soucis. En route pour l'hôpital, Latéfa pleure à chaudes larmes. En plus d'avoir rompu avec Tarek, elle a crié après sa mère. Elle regrette que les choses aient pris cette tournure. Ce n'est vraiment pas le moment de se fâcher avec elle-même si sa mère croyait avoir raison. -Un jour, elle comprendra... Da Ali tente de la réconforter, mais il n'y parvient pas. À l'hôpital, le professeur ne cache pas son soulagement lorsqu'il les voit arriver. Sa journée a été longue et il est resté pour eux. -Je commençais à me demander si vous n'aviez pas changé d'avis. Il toussote en voyant les yeux de Latéfa, qui se tourne pour s'essuyer et se moucher discrètement. Il décide de faire appel à la psychologue et la lui confie. -Tout ira bien. -Je vais établir le billet d'admission, dit Da Ali en sortant la pièce d'identité de sa poche. Celui-ci est fait rapidement et à son retour, au service sénologie, il rejoint Latéfa qui est toujours en compagnie de la psychologue. Latéfa s'est un peu calmée, elle sourit à son père et va prendre ses mains, tenant à le remercier pour son soutien. -Qu'est-ce que je ferais sans toi ? -Tu ne seras jamais seule. Même si je quitte ce bas-monde, Allah te protègera et te guidera. Mais inchallah, je serai encore là pour longtemps. Louanges à Dieu, tu es bien prise en charge, et dès demain, tu seras débarrassée de cette tumeur. -Est-ce que ma vie ne sera plus en danger ? -C'est tout ce que nous souhaitons, dit-il. Dans peu de temps, ce sera de l'histoire ancienne. Tes frères ne sont pas encore au courant, lui rappelle-t-il. Tu les appelles ou je le fais ? -Fais-le après. -D'accord ! Avant de partir, il la serre dans ses bras, comme quand elle était petite. Il ne tarde pas, il part sans se retourner pour qu'elle ne voie pas ses larmes. La psychologue qui est restée dans le coin, s'est rapprochée d'elle pour la réconforter.
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