Le général à la tête du conseil gérant la transition au Soudan a promis hier de réformer l'armée, près d'une semaine après une tentative de putsch, assurant que les militaires étaient "les plus engagés" pour la "transition démocratique". Après le coup d'Etat manqué le 22 septembre, au moins 11 officiers avaient été arrêtés, aux côtés de civils, conduisant le Premier ministre civil, Abdallah Hamdok, à appeler à une réforme de l'armée, sujet hautement sensible au Soudan. "Nous allons réorganiser les forces armées (...) Toute activité partisane est interdite au sein de l'armée", a affirmé hier le général Abdel Fattah al-Burhane lors de l'inauguration d'un hôpital militaire au sud de Khartoum. "Les forces armées sont engagées à tenir les élections à la date fixée pour la fin de la transition", en 2023, "et après l'armée quittera la scène politique et son rôle se limitera à protéger le pays", a ajouté le responsable.