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"COMME UN MIROIR BRISE"
47e partie
Publié dans Liberté le 09 - 10 - 2021

Résumé : Da Ali comprend le professeur qui a tout abandonné pour soutenir sa famille. Il en aurait fait autant. Il raconte à Hosni pourquoi il n'était pas retourné à la clinique privée. Son ami voulait s'occuper d'elle personnellement, mais les circonstances ne s'y étaient pas prêtées. On les joint depuis la clinique, et cette fois Da Ali doit s'expliquer. Il refuse d'être remboursé et demande au professeur d'en faire bon usage. À la maison, toute la famille entoure Latéfa, la laissant rarement seule. Le jour où on lui permet de prendre une douche, elle ne supporte pas l'image du miroir.
-Ces pansements ne cachent rien ! Tu as vu les plaies ? C'est horrible !
-J'ai entendu l'infirmière te dire que la chirurgienne a fait du bon travail, dit Karima en lui essuyant les cheveux, puis elle les lui peigne. Tu devrais voir le verre à moitié plein. Tu as échappé au pire.
-Qu'en sais-tu ? Ce n'est pas encore fini. J'ai l'impression de vivre un cauchemar depuis des semaines, confie Latéfa. Parfois, j'oublie, mais les pensées négatives vont et viennent... Je voudrais oublier ou même me réjouir de ma chance. Mais est-ce vraiment de la chance ?
Karima s'assoit près d'elle et lui prend les mains.
-Et comment ? Lorsque tu en doutes, pense à celles qui n'ont pas découvert leur maladie à temps, aux démunis qui doivent emprunter pour se rendre au rendez-vous, à ceux et celles qui attendent des semaines, parfois des mois pour passer au bloc. Toi, si tu n'étais pas partie en pèlerinage, tu serais déjà passée à autre chose. Mais c'est bien d'avoir voulu te rapprocher d'Allah. Inchallah qu'Il a entendu tes prières et les nôtres. Tu guériras et tu reprendras ta vie là où tu l'as laissée.
Latéfa devine qu'elle fait allusion à Tarek. Elle l'a débloqué et il ne se passe pas une heure, sans que sa photo n'apparaisse sur l'écran de son portable. Comme en ce moment, Karima prend le portable et le lui tend.
-Allez, réponds, le pauvre se fait un sang d'encre.
-Non, je ne veux pas lui donner de faux espoirs. Imagine que c'est perdu d'avance ?
-Arrête d'être négative. On est là pour toi. Même lui ne t'abandonne pas. Où est passée Latéfa, la fille qui croquait la vie à pleines dents ? Où est passée ta rage de vivre ? Jamais, je n'aurais imaginé que tu renoncerais à vivre parce que tu es malade.
-C'est un cancer du sein !
-Je ne dis pas que ce n'est pas rien, se défend Karima. Mais on est là pour te soutenir les jours où tu en auras besoin. Je me suis réconciliée avec ma tante pour toi... Tu n'es pas une cousine, mais ma sœur. Allez, réponds lui. J'ai de la peine pour lui.
-Non, c'est mieux pour nous deux. Je ne supporte pas de me voir dans une glace alors lui... Je ne veux pas de sa pitié... Ou qu'il soit dégoûté.
-Laisse-lui une chance de te prouver que tu te trompes à son sujet, la prie Karima, déçue qu'elle refuse l'appel. Ce que tu peux être têtue.
Tarek a beau rappelé, elle ne décroche pas. Mais elle aime lire ses messages même si elle ne répond à aucun d'eux. Il lui manque même si sa famille l'entoure et la soutient.
-Un jour, peut-être...
Karima a envie de la secouer, mais chaque chose en son temps. Elle espère qu'il saura patienter. Toutes deux ignorent que Lila, qui passe de temps à autre, lui donne de ses nouvelles. Elle a beau lui dire qu'elle va bien, il n'est pas satisfait.
-Lorsque tu lui rendras visite, lance un appel vidéo que je la voie.
-Tu es fou, sa famille ne la quitte pas. Mais si tu me jures de te tenir tranquille, je te dirai quand te rendre à l'hôpital. Elle a un rendez-vous, la chirurgienne doit la voir avant la chimiothérapie. Elle aura les résultats de l'anapath, inchallah khir.
-Inchallah, je te jure de me tenir tranquille. Je veux seulement la voir, même de loin, je te jure.

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