Ouverture de la 48e Eucoco dans un contexte exigeant une plus forte mobilisation internationale en faveur de la cause sahraouie    Les Sukuk souverains, un nouvel outil de diversification des sources de financement des infrastructures    La détérioration de la situation des droits de l'Homme dans les territoires sahraouis occupés dénoncée    Ghaza: le bilan de l'agression sioniste s'élève à 44.363 martyrs et 105.070 blessés    CNA: les décisions du président de la République pour soutenir les agriculteurs saluées    8e IFCA: hommage à la résilience des artistes-plasticiens palestiniens    Réunion de coordination pour le lancement de la deuxième phase du Recensement économique national    Constantine : les nouvelles structures de santé renforceront notablement le système de santé    La Fédération nationale des travailleurs de la santé appelle à accélérer la promulgation des statuts particuliers du secteur    Le recteur de Djamaâ El-Djazaïr appelle à tirer des enseignements de la Révolution de libération pour relever les défis actuels    Fédération algérienne des sports mécaniques: l'AGO le 1 décembre, l'AGE le 8 décembre    Cour constitutionnelle : 5e atelier de formation au profit des avocats stagiaires sur l'exception d'inconstitutionnalité    Clôture de la campagne nationale de sensibilisation au dépistage précoce du cancer de la prostate    CHAN-2025 : la Tunisie renonce à sa participation (FTF)    Le président de la République reçoit le ministre saoudien de l'Intérieur    Ouverture de la nouvelle année judiciaire dans les Cours de justice de l'Est du pays    Sport/Jeux Africains militaires-2024: l'Algérie ajoute à sa moisson trois médailles d'or en judo et une en volleyball    "Dar Essanâa", un nouvel espace culturel dédié aux arts et l'artisanat inauguré à Alger    Place de l'Europe et de l'Algérie au sein de l'économie mondiale    Le Général d'Armée Chanegriha se rend à l'exposition des hydrocarbures et du gaz et à la 15e Brigade blindée au Koweït    Le nouveau wali rencontre la presse nationale    Nécessité de repenser la coopération scientifique entre les pays africains    «La situation est catastrophique à Gaza»    Le wali inspecte les chantiers de logements    Un infatigable défenseur du droit international et de la cause palestinienne    Attaf appelle à des actions « osées » pour sauver le multilatéralisme mondial    Les prix du litre d'huile d'olive flambent    Trois membres d'une même famille sauvés d'une mort par asphyxie à Oued Rhiou    Journée d'étude organisée pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes    Ligue 1 Mobilis : un match à huis clos pour l'ES Mostaganem    ASMO-USMBA et WAM-RR, têtes d'affiches du dernier tour régional    Le MCA réussit sa sortie contrairement au CRB    Ouverture de la 4e édition en hommage à Noureddine Saoudi    Le MET numérise ses publications    Le 8e Festival international de l'art contemporain s'ouvre à Alger    Vers le renforcement des relations militaires entre l'Algérie et le Koweït    L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Les partis face à l'écueil des parrainages
ELECTIONS LOCALES DU 27 NOVEMBRE
Publié dans Liberté le 11 - 10 - 2021

Les exigences du nouveau code électoral ont mis en difficulté des partis politiques qui ne parviennent pas à constituer des listes dans beaucoup de communes du pays. Certains ont même renoncé à en concevoir, tandis que des communes risquent de se trouver sans candidats.
Parmi les partis politiques qui ont choisi de participer au scrutin local, beaucoup ont critiqué les dispositions du code électoral. C'est le cas du FFS dont le premier secrétaire, Youcef Aouchiche, a sévèrement critiqué cette loi.
"Le code électoral est une guerre déclarée aux partis politiques", avait-il fulminé à l'issue d'une rencontre organisée par sa formation politique vendredi dernier.
Comme la majorité des partis traditionnels, cette formation politique n'a pas réussi à placer des listes dans la majorité des communes du pays, y compris dans ses fiefs traditionnels.
Le FFS n'est, cependant, pas le seul parti politique à se plaindre de la loi électorale qui impose un nombre impressionnant de parrainages pour pouvoir prétendre à la gestion d'une APC ou une APW.
Même des partis du pouvoir comme le FLN et le RND n'ont pas pu être présents dans toutes les communes et wilayas du pays. La raison ? "Il faut au moins 850 000 signatures de citoyens pour qu'un parti politique puisse couvrir toutes les communes et wilayas du pays", atteste le constitutionnaliste Ahmed Betatache.
Selon la loi électorale, si un parti politique ou une liste indépendante ne disposent pas d'élus ou n'a pas obtenu au moins 4% des suffrages exprimés lors de la dernière élection, il doit recueillir 50 signatures d'électeurs de la circonscription électorale concernée pour chaque siège à pourvoir.
Une condition quasiment impossible à satisfaire pour tous les partis politiques à l'exception des formations politiques qui avaient la mainmise sur les assemblées locales lors des derniers scrutins. Il leur suffit d'avoir 4% lors des dernières élections ou 10 élus pour éviter de recourir au nombre de parrainages des électeurs.
Seulement quelques partis politiques ont donc réussi à placer des candidats dans un nombre important de circonscriptions. C'est le cas du FLN, du RND, d'El-Moustakbel, du FFS et du MSP. Mais d'autres formations politiques, pourtant réputées, ont carrément renoncé à l'élection.
C'est le cas du Front de la justice et du développement (FJD) d'Abdellah Djaballah et de Talaie El-Houriat, qui seront absents lors du scrutin du 27 novembre prochain. Ils ont été freinés par cet écueil des parrainages citoyens.
Cette situation fait la part belle aux listes indépendantes, notamment dans les Assemblées populaires communales. "Il est plus facile de recueillir les parrainages pour une liste indépendante dans une seule commune ou une APW", explique Ahmed Betatache, qui affirme que cela va, en revanche, atomiser les assemblées et éliminer les partis politiques de la gestion de ces institutions.
Mais au-delà de la mise en difficulté des partis politiques, les exigences de cette loi électorale créeront un précédent dans les élections locales : il n'y aura aucune liste dans plusieurs communes. C'est le cas d'au moins 5 municipalités à Tizi Ouzou et 4 à Béjaïa.
Dans des dizaines d'autres circonscriptions, les électeurs n'auront dans l'isoloir qu'un seul choix, puisqu'une seule liste est validée en attendant bien sûr l'étude des recours de l'Autorité indépendante des élections (Anie) qui pourra augmenter le nombre des communes sans liste. "Dans ce cas, il y a un vide juridique", fait remarquer Ahmed Betatache, qui ajoute que les autorités seront devant deux choix.
Le premier sera d'organiser des élections partielles après la fin du mandat en cours (octobre 2022) "puisque le chef de l'Etat n'a pas annoncé la dissolution des APC", ou nommer des administrateurs. À moins qu'une décision politique vienne remédier à la situation, surtout que beaucoup de partis politiques se plaignent de la loi électorale.

Ali BOUKHLEF


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.