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"COMME UN MIROIR BRISE"
59e partie
Publié dans Liberté le 23 - 10 - 2021

Résumé : Da Ali se sent mal. Les doutes qu'a son ami l'angoissent. Il espère qu'il y a bien une erreur et que Latéfa est en bonne santé. Le professeur tient à tirer les choses au clair. Ils vont au service de radiologie. Manque de chance, le radiologue ne travaille plus à l'hôpital. Son collègue espère qu'il ne s'est pas attiré des ennuis en ayant rendu service. Le professeur attend Dr G pour revoir tout le dossier et comprend où se situe l'erreur. Il veut aussi examiner Latéfa.
-Tu en fais une tête, s'écrie Houria en voyant le visage pâle de son mari à son retour. Que t'arrive-t-il ?
- Rien. Je suis sorti le ventre vide et j'ai certainement une hypoglycémie. Apporte-moi quelque chose de sucré.
Houria se rend à la cuisine et lui apporte une salade de fruits. Il mange lentement, pensif.
- Tu as vu le professeur ? Il a revu le dossier de Latéfa ? Que t'a-t-il dit ?
- Il avait une urgence au bloc opératoire. J'ai confié le dossier à sa secrétaire, dit-il. S'il finit tôt, il passera peut-être. Je vais m'allonger un peu. Mais dis-moi, comment va Latéfa ?
- Elle va mieux aujourd'hui. Elle a reçu un appel. Elle discute avec quelqu'un.
Da Ali pose sa coupe et se lève.
- Dis-lui de se préparer. S'il passe, il voudra l'examiner.
- Va le lui dire.
- Je vais m'allonger un peu. Je me sens fatigué, dit il. J'ai besoin de me reposer. Si j'ai de la visite, réveille-moi.
Mais avant, il passe voir Latéfa.
- Tu vas mieux ?
- Oui. La preuve, j'ai bien mangé, et là, je suis connectée avec une nouvelle amie, lui dit-elle. Elle est de Tiaret.
- Ah bon ?
- Oui, figure-toi qu'elle a aussi connu la maladie il y a cinq ans, confie-t-elle. Elle me raconte son parcours. Elle enseigne à la fac.
- Donc elle est en rémission ?
- Oui. Tu peux te joindre à nous. Je vais te la présenter.
Da Ali qui en a gros sur le cœur craint qu'elle ne se rende compte de son état.
- Une autre fois. Salue-la pour moi.
- Laisse-moi passer, dit Houria qui l'a rejoint. Je veux bien connaître ton amie.
Da Ali s'efface pour qu'elle entre dans la chambre et sourit en la voyant s'asseoir sur le lit près de Latéfa, tournant un peu le PC vers elle pour faire connaissance avec l'amie.
- Passez du bon temps, leur dit-il avant d'aller dans sa chambre.
Latéfa le remercie puis s'adresse à sa nouvelle amie.
- Aïcha, je te présente ma mère. Maman, Aïcha, de Tiaret.
- Bonjour ma fille. Je suis enchantée.
- C'est réciproque, répond Aïcha. Maintenant, je sais de qui tient Latéfa toute sa beauté. Allah ibarek.
Houria la remercie. Comme toute mère, elle est curieuse. Elle veut savoir comment elles se sont connues.
- Sur un forum dédié à la maladie, dit Aïcha. Latéfa se demandait si elle souffrirait à chaque cure. Je voulais la rassurer. Cela finira par passer.
- Inchallah, ma fille. Où en es-tu dans tes traitements ?
- Khalti, j'ai fini. J'ai même repris l'enseignement, confie Aïcha. Lorsque je ne travaille pas, je me rends au siège d'une association d'aide aux malades et j'essaie d'apporter des solutions à leurs problèmes.
- Mashallah. C'est magnifique. Parles-nous-en, la prie Latéfa, admirative. Tu ne me croiras pas, mais c'est ce que je veux faire après, quand je serai guérie.
- Inchallah. Tu sais, ici à Tiaret, il est difficile pour les malades de partir à Alger, faute de moyens financiers et de transport. Certains n'ont pas accès aux médicaments car ils sont coûteux. D'autres ne se rendent pas à leurs rendez-vous. Alors, avec l'association, on s'organise pour les emmener à l'hôpital. L'une d'entre nous profite qu'ils fassent leurs contrôles ou leurs soins pour faire la tournée des pharmacie en prenant les ordonnances. Souvent, on achète des prothèses, des fauteuils roulants... Figure-toi que nos actions ne s'arrêtent pas là. On est disponible pour eux de jour comme de nuit. En cas d'urgence, ils ont nos numéros. Nous essayons de les soulager comme nous le pouvons.

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