C'est ce qu'a déclaré Mohamed Boudiaf, au terme de la deuxième journée d'inspection effectuée, mercredi dernier, dans la commune du Vieux Rocher Sur le site de l'ex-bidonville “New York”, où les travaux du nouveau centre de loisirs sportif a été amorcé le 20 janvier 2004 avec la pose de la première pierre par le président de la république. non content de la lenteur prématurée des travaux, M. Boudiaf “exigera” des responsables du projet sa réception pour le 5 juillet 2006. Edifié sur une superficie de 31 564 60 m2, le centre de loisirs abritera un terrain de tennis, pétanque, jogging, plan d'eau, bac à sable…, autant d'activités pour accueillir la population de l'agglomération environnante. Le coût du projet a été estimé à 44 800 000DA. À Boumerzoug, petite bourgade forte de 16 000 habitants et entourée de l'Oued de Boumerzoug, d'où son nom, n'a rien à envier aux bidonvilles de Bogota, et ce, en dépit de la bonne volonté de ses habitants à vouloir prendre en charge leur cité. Car, en plus des problèmes d'assainissement, foyers vétustes, marres d'eaux usées et un manque d'hygiène insoutenable, la santé reste un problème majeur. Il n'existe qu'une polyclinique dotée de très peu de matériels et un seul médecin qui fait, également, office de gestionnaire et d'infirmière. Aussi, le wali a fustigé les responsables, à leur tête le directeur de la santé, pour mesurer l'ampleur de cet état de fait qualifié de “honteux”. Le wali de Constantine n'a pas fini de déchanter en se rendant à la cité “Bessif”, où près de 700 bidonvilles ont été recensés depuis 1990. Le premier responsable ne tardera pas à donner l'ordre d'éradication du bidonville et le relogement de ses locataires. Notre troisième escale nous a menés aux 112 locaux commerciaux aménagés, au niveau de l'ancien Souk el fellah du Polygone. Sur les lieux, le wali n'a pas écarté l'idée que les locaux pourraient être affectés aux commerçants des tunnels souterrains du centre-ville. Une possibilité parmi tant d'autres, qui pourrait, définitivement, régler le problème des tunnels souterrains, si ce n'est la situation d'imbroglio qui caractérise, depuis 1999, ce dossier. Il a rappelé aux membres de son exécutif d'arrêter cette situation de gabegie et de magouilles qui gangrènent la gestion de la cité. D'ailleurs, pour débureaucratiser et donner plus de souplesse dans la gestion des dépenses de la commune, il a appelé au retour du système de Régie. Lynda Nacer