Le procureur de la République près le tribunal correctionnel de Béjaïa a requis, avant-hier, une peine de 6 mois de prison ferme à l'encontre des deux activistes d'Aokas, Karim Djidjeli et Nabil Belkacemi, poursuivis pour le seul chef d'inculpation d'"attroupement non armé". À l'issue du procès tenu dimanche 27 mars devant le tribunal de première instance de Béjaïa, le juge a décidé de mettre le verdict en délibéré pour le 10 avril prochain. Pour rappel, les deux hirakistes mis en cause avaient été arrêtés par la police le 29 mars 2021, à Aokas, alors qu'ils prenaient part à un rassemblement citoyen pacifique, devant le siège de la daïra, pour contester la liste des bénéficiaires de logements sociaux. Par ailleurs, la même juridiction de Béjaïa a renvoyé de nouveau, au 3 avril prochain, le procès du jeune activiste d'El-Kseur, Kamel Touati, poursuivi pour quatre chefs d'inculpation, à savoir "atteinte à corps constitués", "offense au président de la République", "publication portant atteinte à l'intérêt national" et "incitation à attroupement non armé".