Le tribunal correctionnel de Béjaïa a prononcé de nouveau, jeudi dernier, le report au 18 mars prochain du procès des 32 manifestants, poursuivis pour deux chefs d'inculpation, à savoir "attroupement non armé" et "mise en danger de la vie d'autrui en période de confinement". À noter que c'est la troisième fois que le tribunal de première instance de la capitale des Hammadites a décidé de reporter cette affaire, après les renvois des 7 et 28 janvier derniers. Par ailleurs, la même juridiction a également décidé de renvoyer le procès du hirakiste Amar Beri à l'audience du 10 mars 2021. Cinq chefs d'inculpation sont retenus contre le mis en cause. Il s'agit d'"incitation à attroupement", "offense envers des agents des forces de l'ordre", "atteinte au président de la République", "outrage aux corps constitués" et enfin "publication d'informations mensongères qui pourraient porter atteinte à l'ordre public".