Le situation est telle que de nombreux investisseurs ayant acheté des terrains pour y lancer d'ambitieux projets ont fini par y renoncer. Le site est dépourvu des moindres commodités. Créée à la fin des années 1980 dans le but de participer au développement de la commune dont les ressources continuent de faire défaut, la zone d'activité située dans la périphérie sud-est de la ville demeure quasi abandonnée et ce, au grand dam des quelques investisseurs qui se sont empressés pour lancer leurs activités. En effet, ces derniers se sont à chaque fois élevés pour attirer l'attention des pouvoirs publics quant à la situation qui prévaut au sein de cette zone d'activité censée jouer un rôle prépondérant dans le développement local. Après près de deux décennies, cette zone d'activité est dépourvue de toutes les commodités nécessaires à son bon fonctionnement à l'exemple du revêtements des artères qui faisait défaut, de l'éclairage public et de tout autre équipement propre à une zone d'activité. Pis, puisque ce lieu qui est loin de constituer une richesse pour la municipalité est devenu par la force des choses une véritable décharge sauvage où sont déversés des tonnes de déchets solides et autre fumier de certains riverains qui y trouvent leur compte. Devant cet état de fait, plusieurs investisseurs qui ont acquis des terrains se sont abstenus et attendent donc des jours meilleurs s'ils n'ont pas jeté déjà leur dévolu sur d'autres villes. Il va sans dire que ces terrains abandonnés posent énormément de problèmes aux pouvoirs publics pour une réelle prise en charge de ladite zone dans la mesure où toute lancée de travaux entamés (VRD, bitumage, etc) est tributaire de l'achèvement des branchements aux différents réseaux comme l'assainissement à l'eau potable. Lors de sa dernière visite de la zone, le premier responsable de la wilaya a été, on ne peut plus, clair au sujet de ce problème qui perturbe le fonctionnement de cette zone. En s'adressant au responsable de l'agence foncière intercommunale de l'époque, le wali rétorquera que “ceux qui refusent de se lancer dans les travaux pour la réalisation de leurs ateliers seront traduits en justice pour une éventuelle expropriation”. Jusqu'à ce jour, la situation est restée telle quelle au grand bonheur de ceux qui continuent de déverser leurs déchets. Et dire qu'un sérieux investisseur qui s'est lancé dans l'agro-alimentaire, en l'occurrence le propriétaire de la Sarl les Moulins de M'lata, aura émis le vœu d'acquérir un lot de terrain limitrophe pour la réalisation d'une gigantesque laiterie. Cette dernière devait employer une main-d'œuvre conséquente, malheureusement le projet est tombé à l'eau faute d'une réelle volonté de la part de la municipalité. M. Laradj