Les responsables de GBS dénoncent les méthodes déloyales auxquelles recourt l'entreprise publique pour freiner l'essor de ce groupe. Ce groupe, qui emploie plus de 250 travailleurs permanents et qui assure, à partir de son centre d'enfûtage, une livraison mensuelle avoisinant 200 000 bonbonnes de gaz butane avec une flotte de 60 camions aménagés pour couvrir toute la wilaya de Tiaret en allant jusqu'à Skhouna dans la wilaya de Saïda, Lardjem et Bordj Bounaâma à Tissemsilt, Hassi F'doul à Djelfa et une partie de la wilaya de Relizane, s'engage depuis bien longtemps déjà dans une perpétuelle épreuve de force avec l'entreprise étatique Naftal. Même si son plan d'action avait subi de forts encouragements au départ, des embûches sont venues par la suite envenimer son environnement au nom d'une bureaucratie insensée. Ainsi, faisant lecture d'un dossier en notre possession, tout porte à croire que l'on tente excessivement de lui placer les bâtons dans les roues. À titre indicatif, cette correspondance émane de la Direction générale de l'énergie mettant en cause la propriété de l'emballage utilisé tout en ignorant que le groupe GBS avait authentifié la protection des marque et modèle des bouteilles B13 et P35 auprès de l'Inapi en date du 21 juin 2000, dont une copie de la déclaration certifiée. “Constatant que ledit emballage n'était nullement protégé en Algérie au moment du monopole, j'avais sacrifié un temps considérable pour parvenir à le protéger en 2000 après une longue recherche”, explique le promoteur Belhocine qui se dit outré par ce qui arrive aujourd'hui à son entreprise. “Actuellement, nous subissons le harcèlement de l'entreprise Naftal quant à l'utilisation de cet emballage dont elle ne dispose ni de documents de propriété, ni de prototype ni encore moins d'une quelconque déclaration de protection”, note-t-il dans une correspondance au DG de l'énergie et des mines. Cependant, cette agression s'accentue par l'injonction de Naftal de faire payer à GBS les frais de location de l'emballage à raison de 35 DA l'unité, en l'invitant à se rapprocher de ses services afin de conclure le contrat. Un autre détail qui relève de l'aberration pour M. Belhocine qui prétend que ni la bouteille ni le modèle n'appartiennent à présent à l'entreprise Naftal. D'ailleurs, ce dernier nous révélera que la justice avait déjà tranché question. S'agissant de l'approvisionnement et la commercialisation du GPL-carburants (Sirghaz), les obstacles que rencontre GBS sont similaires, sinon pires, indique le même responsable. R. SALEM