Les responsables locaux, qui s'étaient engagés devant le wali à redonner vie à la commune de Aïn Berbar, n'ont plus que jusqu'au 31 janvier pour terminer les travaux entrepris le mois passé pour l'installation des réseaux d'eau potable, de l'électricité rurale et de la réfection des routes, afin de permettre aux cinquante familles de cette agglomération qui avaient fui le terrorisme de rentrer chez eux, après que la zone eut été sécurisée à nouveau. Le wali vient de leur rappeler cet engagement, dimanche dernier, lors d'une réunion de travail qui s'est tenue, en compagnie des élus et de tout l'exécutif, à l'APC de Seraïdi. Seraïdi, qui attend la livraison d'un chasse-neige promis par la wilaya, compte beaucoup sur la réouverture du Centre d'éducation physique et sportive (Creps), dont les travaux de réaménagement vont commencer aussitôt après le départ des familles qui s'y étaient réfugiées pour redynamiser le secteur. C'est la première fois que ce village est sous les feux de la rampe. Le wali, qui suit de très près l'évolution de cette opération, va, du même coup, permettre une véritable régénération de cette commune dont les énormes possibilités touristiques et toutes les perspectives qui vont s'ouvrir grâce à la remise à niveau du Creps vont enfin devenir réalité, si ce dossier est géré de façon adéquate pour tous les acteurs qui y seront impliqués. En effet, des appels d'offres vont être lancés ces jours-ci, selon le P/APC de Seraïdi, M. Allali, pour l'exploitation de la ZET de Djenene El Bey, dont l'étude, qui a été confiée à un bureau français (ISIS), vient d'être achevée. D'un autre côté, la nouvelle direction de la jeunesse et des sports de Annaba, dont dépend le Creps, n'attend plus que le départ des familles pour procéder à la réfection totale et à la mise à niveau aux normes internationales de cette importante infrastructure laissée à l'abandon et au pillage pendant des années. Hafiza M.