Après avoir joué les chantres de la prétendue réconciliation nationale effectuée sur le dos de dizaines de milliers de victimes innocentes, avec d'autres chefs terroristes soi-disant “repentis”, avec l'assentiment du pouvoir et de ses partis, Madani Mezrag, par le truchement d'un journal étranger, a revendiqué toute honte bue, sans aucun complexe, des crimes de sang accomplis de sa propre main. Alors que tous les pays se mobilisent militairement et judiciairement contre les terroristes et leurs soutiens, le pouvoir algérien se complaît dans un silence synonyme de compromission. Devant le mutisme abyssal de ce pouvoir et l'absence de réaction adéquate, le CCDR se déclare outré par cette attitude. Il interpelle les institutions concernées pour qu'elles engagent les actions de justice qui s'imposent comme il salue les associations des familles victimes du terrorisme qui se sont constituées en partie civile, et appelle la société civile éprise de justice à souscrire à cette démarche. Alger, le 15 janvier 2006 Le bureau national du CCDR