Censé prendre en charge les insuffisances et autres difficultés tant signalées par les usagers, le nouveau plan a, manifestement, compliqué davantage la situation et a provoqué l'ire des citoyens. Le nouveau plan de transport approuvé dernièrement par la direction des transports et les autorités locales ne semble pas satisfaire les usagers en raison de plusieurs lacunes. En effet, le plan qui vient d'entrer en vigueur a supprimé carrément certains arrêts de bus ainsi que des dessertes pour les remplacer par d'autres. Parfois ce sont même les chauffeurs qui décident des arrêts. C'est ainsi que la desserte menant à la cite DNC a été supprimée de la place du 20-Août jusqu'à l'arrêt de diar El Ouared, le nouvel itinéraire censé remplacer l'ancien passe désormais par une petite ruelle traversant le marché aux fruits et légumes. C'est là la solution proposée par les responsables locaux pour lutter contre le commerce des “trottoirs”. Pour revenir aux points d'arrêts, il semble qu'ils ont été choisis sans étude préalable. C'est le cas, par exemple, des itinéraires de retour depuis la cité DNC ou des Castors, sur lesquels aucun arrêt n'est autorisé depuis la cité diar El Ouared jusqu'au terminus, soit sur une distance de 1,5 km alors qu'à l'aller, pas moins de 3 arrêts jalonnent le même chemin. Même chose sur les lignes desservant le quartier Chemirik et la cité El Intissar, sur lesquelles le nombre d'arrêts à l'aller est supérieur à ceux du retour. S'agissant des nouveaux arrêts implantés, un habitant du boulevard Dr Boukhaloua, face au centre de santé, a été désagréablement surpris de voir une plaque d'arrêt de bus à quelque 70 cm face à sa porte d'entrée gênant l'accès à une propriété privée, sans parler des autres nuisances. Enfin, le transport urbain à Relizane est caractérisé par le non-respect par les transporteurs des lois en vigueur. N. Aymen