Nestlé Waters Algérie est l'association entre la SPA source Taberkachent des frères Zahaf et le géant suisse de l'agroalimentaire Nestlé. Cette nouvelle société dans laquelle Nestlé Waters détient 51% produira de l'eau minérale embouteillée à Sidi El-Kébir (Blida). Nestlé Waters Algérie est placée sous la direction de Mohamed Zahaf, président du conseil d'administration et directeur des opérations commerciales. Cette société, née du partenariat entre Nestlé Waters et les boissons Sidi El-Kébir, emploiera dans un premier temps 300 personnes et sera opérationnelle en juin 2006. “Nestlé Waters Algérie trouve sa source d'eau naturelle et son eau minérale à Sidi El-Kébir, un hameau non loin du centre-ville de Blida”, nous dira Mohamed Zahaf dans une conférence de presse qu'il a animée, hier, au club hippique de la ville des Roses. Le projet sera abrité sur un site de 25 000 m2 acquis dans le cadre de l'investissement. Le conférencier dira : “Notre partenariat avec le leader mondial des eaux minérales permettra au groupe Sidi El-Kébir de se doter de moyens de développement et d'un savoir-faire qui profitera au consommateur algérien.” Le groupe Sidi El-Kébir commercialise en exclusivité sur le territoire national les marques Orangina et Mecca Cola. Depuis janvier 2001, il a ajouté à son portefeuille l'eau minérale Sidi El-Kébir qui se positionne à la deuxième place du marché. Nestlé Waters est un acteur global de l'eau minérale embouteillée. Présent dans 73 pays à travers le monde, il est numéro un mondial dans cette filière. Evoquant les avantages offerts par l'Etat, M. Zahaf dira : “L'aide de l'Etat se limite à l'octroi d'un terrain. Dans tous les pays du monde, l'investisseur dispose de beaucoup d'égards. Il est soutenu tout au long du processus d'investissement. Au Maroc et en Tunisie, les terrains sont accordés au dinar ou dirham symbolique, sans parler des avantages fiscaux et parafiscaux ainsi que les prêts bancaires. En Algérie, les industriels sont confrontés à d'énormes difficultés même si nous enregistrons un léger mieux au niveau des banques et des autorités locales.” M. A.