À l'instar de l'ASMO, du RCK, de l'USMH et du MOC, le MOB se trouve mêlé à cette course infernale vers l'élite que se disputent ces cinq équipes, et ce, à sept journées de la fin de la compétition. Profitant de la mini-trêve qu'observera cette deuxième division, le manager général des Vert et Noir revient sur le parcours de son équipe estimant, qu'“il est positif à plus d'un titre. C'est la première fois que le MOB se trouve mêlé et concerné par l'accession et ce, ma foi, devant des équipes qui ont plus d'expérience que nous et qui ont évolué parmi l'élite”. Abordant la suite du championnat qui, inévitablement, sera palpitant, M. Sadji martèlera en affirmant : “Si ça se joue sur le terrain, le MOB aura toutes ses chances, mais si cette compétition se décide dans les bureaux et coulisses, là, ça nous dépassera et on ne partagera jamais cela.” S'agissant du rendement des joueurs au cours de cette compétition, notre interlocuteur nous déclare : “On espéré mieux d'eux, même si la majorité des joueurs a donné satisfaction. À signaler l'émergence cette année du jeune Abdeli qui est en train de faire une remarquable saison, prouvant au passage que le MO Béjaïa a un réservoir de jeunes joueurs capables de relever tous les défis.” APRÈS CEVITAL, SONATRACH RENFLOUE LES CAISSES Nerf de guerre pour toute progression, le volet financier pose problème aux Crabes en cette fin de parcours, même si après Cevital, Sonatrach a octroyé, la semaine passée, trois millions de dinars au MO Béjaïa, apprend-on du manager général du club le plus populaire de la wilaya de Béjaïa. Une bouffée d'oxygène en attendant les subventions des autorités locales. Enfin, notre interlocuteur ne tarit pas d'éloges envers l'entraîneur Abdellah Mechri qui a su, en un laps de temps très court, redonner âme à ces Crabes souvent amorphes. “Il a ramené un plus et a su stabiliser l'équipe. Franchement, c'est un bon entraîneur”, conclut-il. Ceci dit, l'exigeant “peuple” du MO Béjaïa se trouve actuellement “embarqué” dans une logique d'accession. A. HAMOUCHE