Pour la deuxième édition du prix Mohamed-Dib, lancée le 2 avril 2004, le conseil scientifique de la fondation Mohamed-Dib a retenu 29 auteurs lors d'une première sélection dont 8 femmes. Les candidats à ce prix sont pour certains à leur première tentative d'écriture, d'autres ont déjà publié un ou deux ouvrages ou sont des auteurs chevronnés. Pour la deuxième fois consécutive, c'est un recueil de nouvelles qui a été retenu selon des critères fixés par le règlement intérieur de ce concours littéraire qui reçut la “bénédiction” de l'illustre écrivain algérien quelque temps avant son décès. Le jury a finalement opté pour trois manuscrits même si les trois nominés sont encore inconnus. Ce n'est que la veille de la remise du prix, soit le 8 mai prochain à Tlemcen, que ces trois manuscrits seront départagés par un jury international, composé d'écrivains et de critiques littéraires de renom et présidé par Mme Nadjet Khadda. Selon Mme Sabeha Benmansour, présidente de l'association culturelle la Grande maison, qui est l'initiatrice de ce prix littéraire, les manuscrits reçus pour la deuxième session sont nettement meilleurs que les textes proposés lors de la première édition. Et c'est le jury qui tranchera lors d'un vote, dira-t-elle. Pour rappel, le prix Mohamed-Dib est doté d'une récompense d'un million de dinars sponsorisée par la Sonatrach. La remise de ce prix sera accompagnée d'un programme culturel dont un colloque organisé par l'association la Grande Maison les 8, 9 et 10 mai sous le thème “Littérature et cinéma” où plusieurs spécialistes du cinéma sont attendus. Pour rappel, c'est l'écrivain Habib Ayoub qui a été le lauréat, en décembre 2003, de la première cession du prix Mohammed-Dib pour son recueil de nouvelles C'était la guerre, publié aux éditions Barzakh. N. B.