A Constantine, comme partout ailleurs, la hausse des prix fait rage, au grand dam des consommateurs. Les quelques inspections effectuées par les brigades de contrôle des prix sont loin d'avoir des résultats probants. Car, le coût des produits de large consommation restent toujours élevés, même quand ils sont en abondance. D'ailleurs, depuis quelques jours, les Constantinois s'interrogent sur une flambée soudaine des prix des produits de première nécessité, notamment au niveau des deux marchés les plus fréquentés, à savoir souk El Assr et le marché Bettou (ex-Fernando). Ainsi, un produit de large consommation, comme la pomme de terre, a atteint le prix de 50 DA le kilo, alors qu'il était cédé, il y a quelques jours seulement, à 25 DA. La tomate qui ne dépassait pas les 25 DA est affichée à 50. L'oignon à 70 DA et la courgette passe de 30 à 70 DA. Les aubergines et le piment vert ont atteint, respectivement, le seuil des 70 et 120 DA. Pour toute réponse aux interrogations ou étonnement des consommateurs, les commerçants évoquent la faible pluviométrie qui a été défavorable à une production abondante ou, du moins, suffisante, pour satisfaire la demande du marché. Lynda Nacer