STATION DE MONTE DE AIN BOUCIF (MEDEA) UN LITIGE QUI DURE Abandonnée par ses propriétaires pendant plusieurs années du fait de la conjoncture particulière que la région a connue, la station de monte de Aïn Boucif est, depuis quelques mois, l'objet d'une situation litigieuse. L'affaire relatée à travers une correspondance adressée au wali de Médéa fait état des intentions de certaines personnes de vouloir s'approprier les lieux. Patrimoine de l'Office national de développement des élevages équins, organisme sous tutelle du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, la station attend de recevoir des travaux de réfection pour pouvoir reprendre son activité. Cependant, l'office ne peut pas entreprendre ces travaux suite à l'interdiction qui lui a été faite par les autorités de l'APC, est-il indiqué. Ce qui est interprété par les responsables de l'office comme un moyen de vouloir les délester de leur structure afin de satisfaire les convoitises de certaines personnes. Usant de mesures dilatoires et d'atermoiements afin d'empêcher les travaux de réhabilitation afin de déposséder l'office de son patrimoine, le P/APC fera usage “de moyens peu recommandables, d'actes de vandalisme et de violation de domicile”, est-il noté dans la lettre adressée au wali. Il est même fait mention de démolition du mur de la cour de saillie qui, de ce fait, a transformé la station en urinoir et de lieu de dépôt d'ordures pour les riverains. Chargé de réparer la toiture et d'installer le portail, l'agent de l'office a été conduit au commissariat pour mieux accréditer l'idée selon laquelle la structure n'a plus aucune vie et ne pourra plus être fonctionnelle pour l'activité de développement de l'élevage équin. Soumise à l'arbitrage de l'administration, l'affaire continue de nourrir aussi bien l'espoir des éleveurs de la région de relancer leur activité, que les velléités des profiteurs de tout acabit. M. E. B. SOUR EL GHOZLANE LE DG DE SIDET SUSPENDU Le P-DG du groupe Enad vient de suspendre le DG de la filiale Sidet. Cette décision a été prise après négociations avec les représentants des travailleurs du complexe. L'entreprise connaît, ces derniers temps, un mouvement de protestation. Près de 600 travailleurs du complexe ont observé, avant-hier, un sit-in au niveau du siège de la Sidet et demandé le départ du P-DG du groupe pour son ingérence dans la gestion de la filiale. À l'origine de ce mouvement de protestation, le refus de la direction de la tutelle de tout dialogue avec eux en agissant de manière unilatérale. Le comité de participation du siège du groupe Enad, de son côté, reproche au P-DG d'avoir loué (20 000 DA/mois) un appartement à un travailleur d'une filiale et ce, depuis 2004, sur le compte du siège du groupe. Le P-DG du groupe a qualifié la grève d'“illégale et aux initiateurs de prendre leurs responsabilités. Ceux qui s'agitent ont des intérêts personnels. Ils ont demandé des prêts pour 53 travailleurs. Prêts qui ne peuvent être octroyés que selon la situation financière de l'entreprise. Pour le dossier santé, le complexe dispose d'un médecin du travail et de moyens d'hygiène et de sécurité. La secrétaire a déposé son dossier de départ en retraite et son fils est recruté en qualité de chauffeur. S'agissant du loyer, c'est à titre humanitaire”. A. DEBBACHE