Les habitants des daïras situées dans la région sud-est de Laghouat se plaignent du manque de sages-femmes. À Hassi Delaâ, Bellil et Bezbaïer, les femmes parturientes sont contraintes de se déplacer par n'importe quel moyen, car l'ambulance n'existe pas ou n'est pas toujours disponible, vers l'hôpital le plus proche, situé à près de 80 km, au chef-lieu de wilaya ou à Hassi R'mel. Sachant qu'un tel déplacement met incontestablement la vie de celles-ci en danger. Le même constat est valable pour la daïra de Sidi Makhlouf. Les associations de quartier qui se trouve dans le périmètre où se situe le seul centre de santé tirent la sonnette d'alarme. Elles signalent qu'il serait urgent pour une population de 9 000 habitants de doter le centre d'une permanence nocturne devant être assurée nécessairement par un médecin généraliste et d'une sage-femme. Notons que Sidi Makhlouf se trouve sur la RN1 et que des accidents fréquents ont été enregistrés essentiellement le soir. Auquel cas, il serait impossible pour d'éventuels blessés de recevoir les premiers soins sur place dans ce centre de santé. Le seul espoir pour ces citoyens reste le wali qui les a rassurés lors de sa dernière visite, leur promettant de renforcer ce centre par une équipe de sages-femmes et de faire assurer la permanence nocturne. Rachid KADA