Le problème des transformateurs PCB à base de déchets spéciaux contenant de l'huile askarel, source de plusieurs cas de cancer, semble soulever beaucoup d'interrogations, notamment ceux de la CCLS de Aïn M'lila et de la station de pompage de Fourchy entreposés à même le sol, à proximité du hangar qui, selon un élu local, n'est pas spécifique à l'agglomération de Aïn M'lila. En effet, la wilaya compte une dizaine d'unités industrielles génératrices de déchets spéciaux, notamment dangereux, totalisant 281,5 tonnes de déchets de produits chimiques, 2,5 tonnes de pesticides périmés, 19 transformateurs à base de PCB et 1 300 litres d'huile à PCB. Il est à noter que 3 unités industrielles génèrent, à elles seules, toute la quantité de déchets spéciaux. Il s'agit du complexe lavage-péniage laine de Meskiana avec plus de 196 tonnes de déchets, le complexe filature de Aïn Beïda avec 63 tonnes et l'unité cabines sahariennes de Aïn M'lila (CABAM) avec près de 23 tonnes. Cependant, le nombre de transformateurs à base de PCB (polychloro-bephnile) 19 et les 1 300 litres d'huile à base du même produit, entreposés de façon anarchique à travers toute la wilaya, et souvent dans des conditions à risque, suscitent l'inquiétude des populations. Cela étant, et du moment où le nombre de transfos est recensé par les services de la Direction de l'environnement et leurs propriétaires identifiés, ces derniers, toutefois, ne respectent pas la réglementation en vigueur, qui stipule que les produits chimiques à haut risque doivent être placés dans des lieux compatibles avec les normes afin d'éviter tout risque de contamination et de pathologie, pouvant provoquer des dégâts irréversibles. Ainsi, les unités concernées sont appelées à prendre les mesures nécessaires, d'autant plus que la Direction de l'environnement est disposée à porter aide et assistance technique. K. M