C'est une équipe béjaouie bien préparée pour l'événement qui l'opposera cet après-midi au stade de l'Unité maghrébine de Béjaïa dans un derby chaud face à la JSK. Les deux dernières séances d'entraînement ont été consacrées surtout à l'aspect tactique. Bien que l'entraîneur en chef Benzekri sera loin du banc de touche, le relais est déjà donné à ses deux adjoints Benlaredj et Adrar qui se consultent sur le moindre détail des préparatifs. Certes, la JSM Béjaïa aura la tâche difficile avec l'absence de six éléments à savoir le gardien Djabaret retenu en équipe nationale juniors et sur lequel le staff comptait beaucoup pour cette rencontre en cas d'indisponibilité de Benmellat, de Zongo et Mouza toujours blessés et à un degré moindre, de Dehouche qui n'a pas évolué en titulaire depuis deux matchs, alors que l'attaque sera privée du maestro Belatrèche, suspendu pour trois matches. Selon nos sources, certains autres joueurs risquent de ne pas être alignés. Il en serait ainsi pour Hebri qui souffre du genou. Quoi qu'il en soit “nous aurons une équipe homogène qui gérera parfaitement la rencontre”, nous dira l'entraîneur Benlaredj. Ce dernier nous a décrit l'ambiance des préparatifs en disant : “Pour assurer le maintien de notre place dans le peloton, on doit faire le plein durant ce match en le gérant minutieusement. Après notre faux pas face à Annaba, il ne faut pas que ça se reproduise chez nous. On doit mettre le paquet face à la JSK et sortir victorieux. Il faut que l'adversaire laisse des plumes à Béjaïa.” D'ailleurs notre interlocuteur mise beaucoup sur cette rencontre en ajoutant : “On va les recevoir de la même manière qu'ils nous ont reçus à Boumerdès. Nous jouerons sur notre terrain et devant notre public sur qui nous comptons beaucoup pour son soutien.” Mais ce qui inquiète surtout Benlaredj, c'est l'arbitrage. “Là ou il y a la JSK, on a peur de l'arbitrage.” “Mais nous faisons confiance à l'arbitre de cette rencontre pour diriger dans la neutralité totale, pour agir avec responsabilité afin d'éviter tout problème.” L. M.