Le président chypriote élu, Tassos Papadopoulos, a jugé lundi quasi impossible un règlement à Chypre dans les délais posés par l'Onu, et exprimé son "inquiétude" face à l'impasse dans les négociations gréco-turques sur le volet sécuritaire d'une solution. Au cours d'une conférence de presse, M. Papadopoulos a indiqué qu'au "vu de la position chypriote-turque" il était "d'accord" avec le Premier ministre grec, Costas Simitis, qui avait jugé plus tôt "quasi-inexistantes" les chances d'un règlement à Chypre d'ici fin mars. "S'il y a un changement dans la position turque", un accord est "possible", a-t-il cependant ajouté relevant que si les négociations n'aboutissaient pas d'ici le 28 février, date butoir fixée par l'Onu, il serait "pratiquement" impossible de prévoir un règlement d'ici fin mars, selon le calendrier onusien. En visite à Ankara, le secrétaire général de l'ONU Kofi Annan a réaffirmé que le 28 février est une "date butoir essentielle" pour un accord. C'est une date essentielle pour qu'un référendum puisse avoir lieu d'ici à la fin mars des deux côtés de la ligne de démarcation de l'Onu, a précisé M. Annan.