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Vers une recapitalisation d'El Khalifa Bank ?
Après la décision de nommer un administrateur à la tête de la banque
Publié dans Liberté le 05 - 03 - 2003

Le système s'oriente vers un durcissement dans l'octroi des agréments.
“La décision de nommer un administrateur à la tête de Khalifa montre l'incompétence managériale des gestionnaires de cette banque”, explique un spécialiste financier.
C'est une mesure conservatoire destinée à assurer la stabilité du système bancaire. Cependant, poursuit-il, “nous ne nous trouvons pas à court terme dans une situation de faillite de la banque, mais plutôt dans une situation de continuité de l'exploitation de la banque. L'administrateur gérera, en clair, à la place des responsables de la banque nommés par le patron du groupe.
Nous allons probablement vers une recapitalisation de la banque et donc vers un tour de table pour assurer la continuité des activités de la banque”, ajoutera-t-il. Autre mesure conservatoire : les petits épargnants sont assurés jusqu'à 600 000 DA. Cette mesure est mise en branle suivant la réglementation bancaire pour éviter les retraits massifs qui risquent d'entraîner la banque à la faillite.
En principe, dans ce cas, il y a une solidarité de la place. Chaque banque dispose d'une caisse de garantie des dépôts qui permet de suppléer à toute défaillance d'un établissement bancaire. Mais on ne sait pas si ce système fonctionne.
Cette solidarité de la place est prévue pour éviter ce qu'on appelle le risque systémique, c'est-à-dire, une banque qui dépose son bilan et qui entraîne la chute des autres banques. C'est ce qu'on appelle l'effet domino.
Au cas où cette solidarité de la place ne fonctionnerait pas, les gros épargnants risquent de perdre leur argent. A moins que la Banque d'Algérie n'intervienne pour suppléer à cette défaillance.
En termes de répercussions, le système bancaire s'oriente vers un durcissement dans l'octroi des agréments aux nouvelles banques.
La mesure qui touche El Khalifa Bank constitue un avertissement aux autres banques de la place.
En un mot, ces dernières sont appelées au respect strict de la réglementation bancaire.
Dans un entretien aux Echos du lundi 3 septembre, la ministre déléguée chargée de la réforme financière a indiqué que la mesure a été arrêtée après avoir épluché sur pièce et sur place les comptes de Khalifa qui ont montré des irrégularités.
Les vérifications se poursuivent, laissera-t-elle entendre.
Elle n'a pas caché que des mesures pénales seront prises à l'encontre d'El Khalifa Bank si de graves irrégularités se confirment dans les comptes de la banque.
En tout état de cause, on ne sait pas aujourd'hui quels sont les montants qui sont en jeu et si l'importance de ces fonds menace ou non la stabilité du système bancaire.
C'est une bonne chose, conclura-t-il à propos de cette mesure. Cela montre que la Banque d'Algérie fait son boulot, c'est-à-dire son rôle fondamental de supervision bancaire. Pour la ministre déléguée chargée de la réforme financière, la mesure de la commission bancaire constitue un signal positif à l'adresse des investisseurs étrangers.
N. R.


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