PLUS DE DEUX MILLE ASSOCIATIONS AGREEES À M'SILA INEXISTENtES SUR LE TERRAIN ! Pas moins de 2 469 associations existent officiellement dans la wilaya de M'sila, mais seules quelques-unes d'entre elles activent sur le terrain, en raison du “manque de ressources”, d'après leurs responsables. Parmi ces associations, il est recensé 605 de parents d'élèves, 538 d'habitants de quartiers et 471 à vocation religieuse, agréées par l'Etat. La dotation du mouvement associatif en subventions par les collectivités locales “divise souvent les membres de ce mouvement”, dont certains, assez nombreux, se déclarent en “avoir été privés”, alors que les bénéficiaires estiment que ces aides sont “infimes”. Pour les responsables des Directions de la culture et de la jeunesse et des sports, “le volume des activités déterminent l'aide accordée selon des contrats programmes signés avec les bénéficiaires”. Cependant, ils déplorent le fait que les animateurs d'associations “présentent des déclarations inexactes sur les activités afin de bénéficier indûment des subsides”. APS UNE PREMIÈRE À BEJAIA JOURNEE D'ETUDE SUR L'EXECUTION DU JUGEMENT Une journée d'étude sur “l'exécution du jugement” sera organisée le jeudi 23 novembre par le parquet général de la cour de Béjaïa. En effet, trois thèmes seront traités au cours de cette journée. Il s'agirait, entre autres, de l'exécution du jugement par la force publique, des différentes rencontres par les huissiers de justice pendant le jugement et, enfin, des difficultés dans le jugement. À noter que cette initiative est la première du genre que prend la justice à Béjaïa. Selon M. Laâzizi, procureur général à la cour de Béjaïa, “il s'agit d'un pari à gagner, car un jugement non exécuté devient sans effet”. Et pour ce dernier encore, “la société doit savoir où résident les difficultés de l'exécution des décisions de justice”. Il ajoutera à ce propos : “Nous allons faire une autopsie des problèmes qui touchent tous les partenaires de l'exécution.” Cette problématique sur l'exécution du jugement se trouve, en effet, souvent “plongée” dans un imbroglio, ce qui retarde indubitablement l'application des décision de la justice d'une manière générale. A. HAMMOUCHE