Un sursis d'un mois pour les DJS de Mascara, Relizane et Tlemcen La colère de Guidoum Visiblement, très insatisfait et déçu par la qualité de la prise en charge des jeunes et des retards considérables constatés dans la réalisation des infrastructures et équipements de proximité au niveau des wilayas de Mascara, Relizane et Tlemcen, le ministre de la Jeunesse et des Sports n'a pas caché, au terme de la rencontre — qu'il avait présidée en compagnie du ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme — avec les cadres des deux secteurs concernés de onze wilayas de l'ouest du pays, sa colère à l'encontre des DJS des wilayas suscitées qu'il rend responsables du marasme des jeunes. Il dira à ce sujet : “Je suis aujourd'hui persuadé que si le secteur va mal c'est parce que les gens qui prétendent le servir agissent à contre-courant des attentes de la jeunesse. Je suis cruellement déçu par la qualité de la prise en charge, surtout vis-à-vis de ces jeunes que certains irresponsables s'arrangent à mettre dans la condition de harraga. On ne peut continuer impunément à bluffer avec les chiffres. Je serai particulièrement intransigeant envers les responsables défaillants. D'autant plus qu'il s'agit là d'une opération d'assistance à jeunesse en danger, en détresse.” En effet, très intransigeant, il leur a accordé un sursis d'un mois pour redresser la situation au niveau de leurs wilayas respectives et procéder au lancement réel de tous les projets encore en souffrance. A. BOUSMAHA Relizane À quand une station d'épuration ? C'est un véritable cri d'alarme que lancent les membres de l'association pour la protection de l'environnement à travers une requête adressée aux autorités locales et dont une copie a été transmise à notre bureau. Les écologistes locaux se disent “écœurés par l'état de pollution avancé, visible à l'œil nu de l'oued Mina”, dont le cours serpenté arrive jusqu'à l'entrée ouest de la ville de Relizane. Une énorme conduite charriant les eaux usées de toutes les cités situées à l'ouest du chef-lieu de wilaya, soit plusieurs milliers de ménages, se déverse, en effet, directement, sans avoir subi de traitement préalable, dans le cours de l'oued. “En cette période de sécheresse, le cours de l'oued Mina, qui rejoint quelques kilomètres plus loin celui de l'oued Cheliff, draine l'eau noirâtre et nauséabonde des rejets des cités-dortoirs environnantes”, soulignent les auteurs de la requête. Les écologistes déplorent que toute trace de vie aquatique se soit éteinte depuis longtemps dans ce cours d'eau qui a donné à la ville son nom, à l'époque romaine, et qu'enjambent encore — pour combien de temps ? — les vestiges de l'antique pont, érigé à l'époque de l'empereur Marius, dont il porte le nom, par ailleurs. Partant de ce constat alarmant, les signataires du courrier rappellent que seule la construction d'une station d'épuration pourra sauver l'oued Mina de “l'asphyxie”. M. Seghier