La décision de centraliser les rémunérations des enseignants continue de faire des victimes parmi ce corps. Cette fois-ci, l'exemple nous vient du lycée Bouamama d'El-Mouradia (ex-Descartes). En effet, une enseignante d'histoire du cycle spécifique de cet établissement n'a pas perçu son salaire depuis le mois de janvier et ce, sans qu'aucune raisonne lui soit fournie. Elle a frappé sans succès à toutes les portes. A l'académie d'Alger, le chef de service du personnel se contente de lui répondre qu'elle doit continuer à enseigner et qu'elle sera payée par la suite. Au centre payeur, chemin Bobillot, le responsable du service lui répète, quant à lui, que son nom ne figure même pas sur les états de paie du mois de mars. Elle est, pourtant, en possession d'un contrat de travail d'une année, visé par la Fonction publique.