Pas moins de 230 travailleurs de Profiplast, filiale du groupe ENPC, dont le siège social est implanté à Sétif, ont observé, hier, une journée de protestation contre “l'attitude de l'administration du groupe en ce qui concerne l'avenir de l'entreprise Profiplast et la non-concrétisation de la plate-forme de revendications de l'assemblée générale du 14 novembre en cours”. En effet, les contestataires, qui n'écartent pas de recourir à un mouvement de grève générale durant les prochains jours, ont affiché leur inquiétude quant au devenir de leur entreprise. Après avoir pris connaissance de la décision finale du CPE concernant la cession de la filiale au profit d'un repreneur, les salariés ont posé des conditions qui n'ont pas été satisfaites. Il s'agit de deux points essentiels, à savoir le départ en retraite dans les meilleures conditions requises (5 catégories avec effet rétroactif de 5 ans), une indemnisation pour les travailleurs non intéressés à poursuivre leur carrière dans une entreprise privée et qui ne remplissent pas les conditions requises pour la mise à la retraite (3 mois de salaires brut par années travaillée ou de meilleures conditions encore négociables), ainsi que d'autres revendications relatives au processus de privatisation. F. S.
