La faiblesse du niveau de la bonne gouvernance dans les pays en voie de développement engendre chaque année des pertes financières évaluées à environ 50% des ressources dont ils disposent, a affirmé hier à Alger le président de l'Association nationale des économistes algériens (Anea), M. Mohamed Hassan Bahloul. À partir de ce constat, “il résulte un affaiblissement de la capacité de ces pays à se développer et à construire une bonne gouvernance”, a souligné M. Bahloul dans son intervention, à l'ouverture du 6e colloque scientifique sur “la bonne gouvernance et son rôle dans le développement durable”, organisé par l'association et dont les travaux ont débuté à Alger.