Dans un communiqué rendu public hier, le ministère de l'Education nationale a apporté un démenti aux déclarations d'abandon de l'enseignement technique et de licenciement des professeurs de cette filière. “Il n'a jamais été question pour le ministère de l'Education de supprimer l'enseignement technique et de toucher l'emploi et la carrière des enseignants de cette filière. Bien au contraire, la réorganisation de l'enseignement secondaire, qui est à sa troisième année de mise en application, a valorisé l'enseignement technique par son intégration dans l'enseignement scientifique. Offrant ainsi à l'élève les outils de base qui lui permettent de réussir à l'université”, précise le communiqué. Selon ce dernier, la réorganisation introduite depuis 2005 a érigé un enseignement a caractère général et un enseignement technologique qui offre aux élèves, qui accèdent, le choix parmi les six filières : deux domaines littéraires (philosophie et lettres/langues étrangères), deux domaines scientifiques : (science expérimentale/mathématiques) dont une à dominante économique et la deuxième technique. “Avec cette réorganisation, l'enseignement secondaire dans notre pays est à l'image de ce qui se pratique dans la plupart des pays du monde. Cet enseignement assure plus de spécialisation précoce afin d'éviter les déperditions universitaires pour les titulaires du baccalauréat de l'enseignement technique qui échouent dès leur 1re année du tronc commun universitaire”, peut-on lire dans le même communiqué. À travers cette correspondance, le ministère de l'Education tente de lever l'ambiguïté entre les filières, en soulignant que l'extinction de certaines filières, induites par les développements scientifique et technique ne signifie pas l'extinction de l'enseignement technique dans le système de l'éducation et de la formation nationale. Concernant, les professeurs de l'enseignement technique, le ministère de l'Education nationale signale que l'emploi, le statut et la carrière de ces enseignants ne seront pas modifiés. Ces professeurs seront, par ailleurs, sollicités dans le cadre du développement programmé des effectifs des filières techniques, à l'horizon 2008. R. N.