La route a tué 121 usagers durant l'année 2006, soit 3 victimes de plus qu'en 2005. Et la “croissance macabre'' demeure particulièrement significative, si on se réfère à l'année 2004 et ses 101 victimes ayant passé de vie à trépas. En milieu urbain, le service de police fait état de 14 morts, des adultes, pour la plupart mâles, au chef-lieu de la wilaya. À Mostaganem, environ 60% des accidents de la circulation routière surviennent autant en rase campagne qu' au niveau des agglomérations rurales. Il y a quatre ans, cette proportion atteignait, voire dépassait, les 70%. 69,3% des victimes blessées sur la route ont également été évacuées de cette aire relevant de la compétence de la Gendarmerie nationale. Au registre du macabre, 8,4% des blessés meurent sur place ou succombent au cours de leur évacuation vers les hôpitaux. En ville, ce taux chute à 2,6% et démontre ainsi la gravité des accidents survenant en milieu rural. En campagne toujours, 11,8% des accidents sont mortels. Selon le classement des causes des accidents, établi par les services de la gendarmerie, l'excès de vitesse est à l'origine de 26% des accidents enregistrés. Vient ensuite le dépassement dangereux, incriminé dans 20% des cas, les manœuvres dangereuses et le refus de céder la priorité sont respectivement relevés dans 12% et 9% des accidents de la route. À la lumière du bilan de l'année dernière, plus de 60% des accidents surviennent sur les tronçons des routes nationales. Si le tronçon Mostaganem-Mesra est devenu moins dangereux en raison de son aménagement en voie express. Il n'en est pas de même pour son prolongement, sous-tendant la RN 23, de la RN 11 dans sa partie Mostaganem-La Macta, de la RN 90, de la RN 17 ou 17 AB très fréquentée par les poids lourds en provenance ou à destination de la zone industrielle d'Arzew ou de la partie est de la RN 11. M.O.T