Le Centre africain d'études et de recherches sur le terrorisme (CAERT) organise, depuis hier et pour une durée de trois jours, un séminaire sur le terrorisme et l'extrémisme religieux. Si le thème est d'une brûlante actualité d'autant que l'Algérie vient de vivre d'horribles attentats, il n'en reste pas moins que la stratégie de communication du centre laisse penser à une forme d'exclusion qui ne dit pas son nom. Liberté n'a pas été invité. Pis, son journaliste a été tout simplement prié de rebrousser chemin à l'entrée du siège du CAERT à Alger. S'il est clair que le CAERT a un statut de représentation diplomatique et qu'à partir de là, il est souverain d'inviter qui il veut et quand il veut, la présence de la presse étrangère et l'exclusion de journaux algériens dans ce genre de conférences peuvent donner lieu à plusieurs interrogations sur les objectifs recherchés par le premier responsable du centre de nationalité malienne. Ce centre créé en Algérie à l'initiative de l'Algérie, ainsi que d'autres partenaires africains a également pour vocation d'être surtout un lieu d'échange parfait et de coopération, et non un lieu d'unilatéralisme et d'exclusion.