La défaite face au CRB a, semble-t-il, fait beaucoup de mal aux camarades de Benamara, surtout que, disent-ils, ils ont fait jeu égal dans la majeur partie du temps avec le CRB. Néanmoins, cette défaite, selon Braham Chaouch, le virevoltant attaquant de l'équipe chère aux Bougiotes, n'altère en aucun cas la sérénité des Vert et Rouge. “On a fait jeu égal avec notre adversaire, il y a eu ce but qui nous a accueillis à froid et qui nous a fait beaucoup de mal. Pour notre part, nous avons raté beaucoup d'occasions par excès de précipitation.” Le meilleur buteur de cette équipe de la JSM Béjaïa estime, également, que son équipe est sur la bonne voie et ce, malgré cette amère défaite. “Ma foi, il n'y a pas de quoi s'alarmer. Nos chances restent intactes et c'est toujours jouable pour nous. Nous ne devrons pas nous affoler, il nous reste 3 matches à domicile qu'il faudrait impérativement gagner tout en ramenant quelques points de l'extérieur pour atteindre notre objectif et celui de nos supporters pour cette saison”, conclut-il. Très sereins, les Béjaouis semblent un peu essoufflés en cette dernière ligne droite du championnat, un état de fait que Bira et son staff doivent impérativement gérer afin d'éviter toute mauvaise surprise en cette fin de parcours. Et les mauvaises surprises commencent apparemment pour les Bougiotes avec l'altercation qui a eu lieu avant le match de vendredi dernier face au CRB entre Hamid Berguiga et son entraîneur Abdelkrim Bira. En effet, selon notre source, Bira a réprimandé ouvertement le comportement de Berguiga qui, paraît-il, s'est déplacé avec sa propre voiture au lieu du bus pris par le restant des joueurs. Bira, qui n'a pas “gobé” cet écart, l'a fait savoir à son joueur, en prenant la décision de l'écarter pour ce match. Un fait qui a fortement déplu à Berguiga qui, sans aviser, a plié bagage. Un malentendu dans la maison de la JSM Béjaïa certes passager, mais qui risque de perturber incontestablement la concentration optimale exigée pour cette fin de saison éprouvante pour les joueurs, les entraîneurs, les dirigeants et autres inconditionnels. À cinq journées de la fin de ce championnat de première division, le club phare de la Soummam est plus que jamais mis sous pression. A. Hammouche