Rédha Malek, président de l'ANR, et le professeur Chaulet, accompagnés de Lakhdar Neddaf, secrétaire national à la communication, ont effectué hier une visite de courtoisie au siège de Liberté. Rédha Malek et le professeur Chaulet, qui font partie des 41 personnalités signataires de l'appel “pour l'honneur de l'Algérie” sont revenus dans l'échange de propos qu'il ont eus avec le directeur du journal Ali Ouafek et son staff sur la signification de cet appel lancé la veille de l'ouverture de la campagne électorale et qui s'intitule “Principes fondateurs d'une coordination républicaine pour un changement démocratique moderne”. Ce document auquel ont déjà souscrit 41 personnalités nationales issues du monde de la politique, de l'université, de la culture, se veut en fait un premier pas dans la mutualisation des forces démocratiques et républicaines du pays pour leur donner les moyens et la possibilité de peser désormais sur le destin politique et institutionnel de l'Algérie. L'initiative républicaine, lancée par l'ancien Chef du gouvernement et ses amis, a reçu un écho favorable de la part de ceux qui ont toujours caressé le rêve de voir les démocrates de ce pays parler d'une même voix. Dans ce cadre, Rédha Malek a insisté sur le rôle qui doit être celui de la jeunesse par rapport à cette initiative politique qui lui ouvre des horizons. Le débat a également porté sur la situation globale du pays avec ses multiples dysfonctionnements imputables, selon Rédha Malek, à une “mauvaise gouvernance”. D'où, insiste-t-il, la nécessité de laisser la place aux cadres compétents intègres qui sont aujourd'hui marginalisés. Sujet incontournable, quand politiques et journalistes se rencontrent : la liberté de la presse. Rédha Malek, en intellectuel qui sait ce que “écrire” veut dire, a exprimé son opposition à l'incarcération d'un journaliste pour ses écrits. Pour rappel, lorsqu'il était aux affaires, M. Malek est intervenu personnellement pour empêcher l'arrestation de journalistes. N. S.