La crise de carburant persiste toujours dans la ville frontalière Maghnia. Les chaînes interminables de voitures devant les stations-service sont devenues quotidiennes dans cette région. Même la décision du wali portant sur la restriction du carburant notifiée à tous les gérants de stations-service ne semble pas résoudre le problème, puisque le nombre de véhicules de grosses cylindrées qui sillonnent les artères de Maghnia ne cesse de croître. Elles ne sont pas là pour le luxe, mais pour sucer jusqu'à la dernière goutte notre essence, et la revendre ensuite à nos voisins du royaume chérifien. Face à cette situation, les pauvres fonctionnaires et autres sont contraints d'aller s'approvisionner chez les revendeurs de "2e main" qui stockent le carburant sans se soucier du danger qu'ils encourent. La multiplication des stations d'essence (12 stations sur un tronçon d'environ de 70 le km) a contribué beaucoup au succès de ce commerce illégal.