Le Syndicat national des magistrats (SNM) organise un séminaire international, les 10 et 11 juillet prochains, sur “la déontologie du métier de juge”. L'information a été donnée, hier, par le président du SNM, Djamel Laïdouni, lors d'un point de presse qu'il a animé à la résidence des magistrats de Ben Aknoun (Alger). Ce dernier a précisé que ce colloque, organisé sous le haut patronage du président de la République, aura lieu à l'hôtel Sheraton et accueillera près de 45 personnes représentant 18 pays, dont des Africains, des Américains et des Latino-Américains. “Le séminaire sera un moment d'échange sur nos expériences et de comparaison entre nos chartes”, a soutenu M. Laïdouni. Profitant de l'occasion, le responsable syndical a également annoncé que son organisation a soumis dernièrement “une demande d'adhésion” à l'Union internationale des magistrats, ajoutant que le dossier est actuellement à l'étude. Il a, en outre, fait part des “pressions” que subissent les magistrats dans l'exercice de leurs fonctions, notamment le traitement de nombreux dossiers en une session, en rejoignant ainsi les revendications exprimées par le Syndicat algérien des avocats. En apportant cependant une précision, à savoir que le SNM est le premier à avoir soulevé cette anomalie. “Le problème du traitement des dossiers est lié à celui de l'effectif des magistrats”, a-t-il renchéri, rappelant que des propositions ont été déjà formulées pour “alléger les procédures” à travers, entre autres, l'augmentation des sessions de formation des magistrats. Concernant les critiques de certaines ONG internationales à propos de la question de la qualité du jugement rendu, plus exactement sur “la non-application des jugements”, Djamel Laïdouni a laissé entendre que ces organisations “dépendent d'un lobby qui est contre les intérêts de l'Algérie”. H. A.