Les marchés des fruits et légumes de la ville de Béchar ont enregistré, le mois de juillet en cours, une hausse des prix, qui a touché plusieurs produits de consommation. En effet, depuis le début de la saison estivale, les prix affichés dans différents marchés de la capitale de la Saoura sont peu abordables. La pomme de terre, qui est devenue un produit de luxe, et la tomate sont cédée à 60 DA, la courgette à 70 DA, la carotte à 30 DA et la pastèque à 40 DA le kg. Quant aux différentes viandes, elles ne sont pas en reste, car le veau est vendu à 540 DA, le poulet à 260 DA et l'agneau à 600 DA. La sardine, qui est généralement vendue à des prix abordables en été, a été cédée à 120 DA le kilo. Aussi, plusieurs salariés se sont reconvertis en commerçants pour faire face à la cherté de la vie. Ils étalent leurs légumes dans la rue ou à l'entrée du marché et souvent sous un soleil de plomb. Dans ces lieux livrés à l'anarchie où toutes les normes d'hygiène sont bannies, les Bécharis sont exposés à tous les risques de maladies. Les citoyens que nous avons rencontrés interpellent les services concernés afin de mettre fin à ces pratiques qui sont contraires à la loi et aux règles commerciales en vigueur. RACHID ROUKBI