RESUME : Djohar n'écoute pas son cœur. Elle n'hésite pas à lui dire qu'entre eux, c'est fini. Même si elle en souffre. Zazie et le reste du groupe tentent de la réconforter. Djohar réussit aux examens, de justesse. Elle a perdu sa joie de vivre et son sourire… Fatia donne une fête lorsque sa fille obtient sa licence de médecine générale. Toutes ses camarades ont été invitées. Mais Djohar est toujours aussi triste. Zazie, la plus audacieuse d'entre elles, n'hésite pas à parler à sa mère. Si Djohar est dans cet état, c'est entièrement à cause d'elle. - Si vous l'aimiez un peu, vous la laisserez mener sa vie comme elle le veut. - Pour qui te prends-tu, pour me parler ainsi ? - Pour une amie très touchée par son chagrin d'amour, réplique Zazie au risque de se quereller avec elle. Regardez-la. Elle est devenue une ombre… - Elle a bien fait de renoncer à lui, dit Fatia. Ce n'est pas un garçon pour elle ! - Vous ne le connaissez même pas. Vous ne méritez pas d'avoir un gendre aussi gentil. Je plains Djohar car j'ignore quel homme vous trouverez bon pour vous ! Zazie se retire sans attendre la réponse. Elle l'a vue changer de couleur et si elle fait une hyperglycémie, elle tient à ne pas être là. Elle demande à Djohar son sac, prête à partir. Elle en profite aussi pour défendre la cause de Samir. Elle sort un courrier de son sac. - Il m'a demandé de te dire combien la vie est dure, sans toi ! Tiens… Djohar refuse de le saisir. - Pourquoi tu te tortures ainsi ? Tu l'aimes que je sache. Tu souffres en permanence, ne te laisse pas faire Djo ! Ce n'est pas trop tard pour vous remettre ensemble. Mais Djohar secoue la tête. - C'est du passé, dit-elle. Qu'il m'oublie, cela vaudra mieux, pour lui. - Est-ce que tu comptes poursuivre tes études ou te mettre à la recherche d'un poste dans les hôpitaux de la région ? l'interroge Zazie. - Faire une spécialité ? Non, répond-elle. Et toi ? - Je pense les poursuivre… - Alors, bonne chance ! lui souhaite Djohar. Quand tu as le temps, viens me voir. Zazie le lui promet. Elle part sans dire au revoir à Fatia. Elle lui en veut beaucoup. Elle ne le lui dit pas mais elle ne compte plus revenir ici. Elle veut bien la voir, ailleurs mais jamais en présence de sa mère. Le lendemain de la fête, Zazie va voir Samir, au cabinet où il travaille. Il est déçu qu'elle lui retourne sa lettre. - Sa mère use de son influence. Il faut la voir, pour le croire, dit-elle. Djo t'aime. Je n'ai aucun doute là-dessus ! Mais elle n'a pas assez de caractère pour s'imposer… - Tant pis pour elle ! lâche-t-il en mettant la lettre à la corbeille. J'ai besoin de changer d'air et de me changer les idées. Que dis-tu d'aller en promenade ? Zazie n'a pas le cœur à refuser. Elle a de la peine pour lui. Elle sait combien il est amoureux de son amie. Seulement, elle se demande si elle pourra l'aider à se changer les idées. Comment le réconforter alors qu'il ne pense qu'à elle ? (À suivre) A. K.