RESUME : Lors de la fête donnée par Fatia, Zazie n'hésite pas à lui reprocher son égoïsme. Djohar souffre. Elle refuse de lire le courrier de Samir. Tout est fini entre eux. Zazie le lui rapporte. Elle accepte de se promener avec lui. Elle voudrait le réconforter… Zazie a toujours apprécié Samir. En lui prêtant son épaule, elle ne s'attend pas à tomber amoureuse de lui. En fait, elle découvre que ce qu'elle prenait pour de l'admiration et de l'amitié est tout simplement de l'amour. Elle ne l'a pas laissé s'exprimer. Il était l'ami de son amie. Maintenant qu'ils ne sont plus ensemble, elle se demande si elle ne devrait pas écouter son cœur. Elle se sent si bien avec lui. Même lui finit par trouver du réconfort. Elle a une présence chaleureuse et intelligente, elle a su éviter tout sujet pouvant rappeler Djohar. À chacune de leur rencontre, elle et Samir se sentent plus proches. Après les vacances, Zazie retourne à la fac et poursuit ses études, se spécialisant ainsi dans la gynécologie. De son côté, Samir reprend son travail. Cette fois, avec plus d'optimisme et il est très motivé. Un ancien camarade, avocat tout comme lui, lui a proposé de devenir son associé. Une occasion en or de réussir dans son métier. Djohar, après quelques mois de recherches infructueuses, finit par obtenir un poste au CHU de Beni Messous. C'est loin de la maison. Elle aurait voulu travailler dans sa région natale mais la polyclinique du village ne pouvait employer qu'un médecin. L'idéal serait d'ouvrir un cabinet privé mais elle n'a pas encore les moyens de louer. Quant à acheter, elle n'y pense même pas. Ce qu'elle gagne suffit à louer sa chambre et à vivre du reste. Djohar se consacre à son travail. En dehors de l'hôpital, sa vie est vide. La seule période où elle a eu un petit ami est celle passée avec Samir. Elle pourrait avoir un ami. Ils sont nombreux à tenter leur chance. Elle a sympathisé avec des confrères et des consœurs sans toutefois les laisser entrer dans sa vie. Ils se voient lors des pauses. Lorsqu'elle est de garde, s'il n'y a pas de malade elle s'enferme dans sa chambre. Ainsi, toute approche et toute discussion d'ordre privé sont évitées. Elle ne veut personne dans sa vie. Aucun des hommes qu'elle a rencontrés, depuis sa séparation avec Samir, n'a trouvé de grâce à ses yeux. Personne ne parvient à le chasser de son cœur. Il ne passe pas un jour où elle ne pense à lui. Les doux souvenirs, elle les chérit en son cœur. Personne ne la comprend. Sa mère Fatia désespère. Elle s'attendait à ce que les prétendants se bousculent à sa porte mais il n'en est rien. Et l'attitude de Djohar la déçoit. Quand elle l'encourage à fréquenter, Djohar a un sourire amer. - Aucun homme ne peut être parfait à tes yeux, lui dit-elle. Les gendres sur mesure, ça n'existe pas ! - Si ! il suffit juste de le trouver… - N'hésite pas à me le présenter dès que tu tomberas dessus ! Comme pour prouver que Fatia a raison, quelque temps après, une vieille dame, originaire d'une ville de l'est du pays, venue voir sa fille mariée à un garçon du village, se présente à elle. Pour demander sa fille en mariage… (À suivre) A. K.