La Commission nationale de la santé et des droits du malade a récemment été installée à Alger. Selon de sources proches de cette organisation, ladite commission constitue l'un des principaux piliers de l'Académie de la société civile algérienne (Asca) et étrenne des ambitions qui offrent un contraste saisissant avec le fatalisme ambiant et le vécu quotidien des malades qui, désormais, vont pouvoir faire valoir leurs droits et défendre leurs intérêts à travers cette structure nationale. Celle-ci sera dotée, selon notre source, de représentations dans les 48 wilayas du pays. Selon son président, Si Bachir, cette commission a pour objectif d'“assister et d'aider les malades, d'affronter les maladies et les épidémies, de participer à l'évolution et aux nombreux travaux déjà entrepris par le ministère de la Santé pour la redynamisation du secteur et l'adapter aux normes internationales, de mobiliser les capacités économiques et commerciales et d'inciter les hommes d'affaires à construire de grands hôpitaux et centres de santé dans les zones rurales et, enfin, d'endiguer la fuite des compétences médicales vers l'étranger”.