Près de 3 000 amendes forfaitaires ont été infligées durant le mois d'août dernier par les services de la police urbaine de Mostaganem, dans le cadre de la répression de la délinquance routière ! Au mois de juillet précédent, la sanction avait à peine dépassé les 2 000 amendes. Dans le même cadre, lesdits services ont également opéré 174 retraits de permis de conduire et mis en fourrière 96 véhicules. Nonobstant cette vigilance et cette répression, pas moins de 47 accidents ont été enregistrés sur les routes des plus grands centres urbains et du chef-lieu de wilaya. Des accidents qui ont fait 63 blessés et dans lesquels on déplore un mort ! Au volet des causes, l'inobservation des distances sécuritaires, l'excès de vitesse et le non-respect des passages pour piétons, qui prédominent sur les routes des villes, selon l'analyse statistique du fléau. Par ailleurs et au titre du même mois d'août, la police judiciaire a traité pas moins de 182 affaires de droit commun. 69 se rapportent à des crimes et délits contre les biens, alors que 53 autres affaires concernent l'atteinte à l'intégrité et à la sécurité des personnes. Parmi les mis en cause dans ces affaires, 12 et 14 présumés coupables ont été respectivement placés sous mandat de dépôt à l'issue de leur présentation devant les procureurs près les trois tribunaux que compte la wilaya. Particulièrement mis en évidence par les statistiques, les vols, de la banalité du larcin au vol qualifié, relevés dans 31 affaires traitées, ainsi que les CBV (coups et blessures volontaires), au centre de 14 affaires, prédominent comme chefs d'inculpation des présumés coupables. Non moins important mais surtout réel indice manifeste de la dégradation avancée des mœurs, le phénomène de la violence envers les ascendants semble prendre une ampleur préoccupante. Près d'une dizaine d'affaires inhérentes ont été enregistrées durant le mois. M. O. T.