Lors de son assemblée générale, l'association des parents d'élèves du CEM d'Illiltène a mis l'accent sur de nombreux problèmes qui touchent les élèves de cet établissement, notamment le manque de transport scolaire. Selon elle, la commune d'Illiltène ne dispose que de deux minibus et d'un camion aménagé pour l'ensemble des élèves du CEM et pour ceux du lycée. Un nombre insignifiant face à la demande de près de 2 000 élèves venant des 11 villages de la localité. Pourtant, le ministre de la Solidarité nationale avait déclaré, lors de sa visite à Iferhounène, l'an dernier, que deux bus seront affectés à cette région isolée. Sauf qu'à ce jour, aucun bus n'est arrivé à destination. D'autres problèmes ont été évoqués par les parents d'élèves, notamment le manque d'eau. Ce liquide précieux n'arrive que le matin, pendant une à deux heures, puis rien, et les élèves n'ont plus de quoi étancher leur soif dans l'après-midi, après les séances d'éducation physique. Le manque d'eau cause aussi un dysfonctionnement au niveau de la chaudière, tout en évoquant les journées d'hivers très rudes dans cette contrée et les conséquences du manque de chauffage. La création d'une unité de soins (UDS), au niveau du chef-lieu qui, précisons-le, regroupe le CEM, le lycée et une école primaire, a été également au centre des débats. Les parents d'élèves ont ainsi évoqué la nécessité de réaliser cette unité, vu que le centre de soins le plus proche se situe à Iferhounène, chef-lieu de daïra, à plus de 15 km. Aucune ambulance n'est disponible au niveau de la localité non plus. Dans les débats, on a évoqué également la promesse du wali de Tizi Ouzou en 2006 de doter la commune d'une ambulance, mais qui ne s'est jamais concrétisée, à ce jour du moins. KOUCEILA TIGHILT