Une journée d'étude organisée hier par l'UGTA et le ministère de la Justice avec l'appui du PNUD a permis d'échanger points de vue et recommandations au bénéfice d'une trentaine de représentantes de différents secteurs d'activité venues de 7 wilayas de l'Est algérien. Mme Saâda Rahmani, la présidente de la commission des femmes syndicalistes UGTA de la wilaya d'Alger, a tenu à préciser d'emblée les objectifs de ce séminaire tel que souhaité par la centrale syndicale. Pour cette syndicaliste, la compréhension des droits fondamentaux des travailleurs et le recours aux organismes légaux, inspection du Travail et appareil judiciaire, ne sauraient être efficaces s'ils ne sont pas assimilés convenablement. Ainsi, elle a demandé aux participantes de débattre des différentes communications qui leur ont été faites par des spécialistes de la gestion et d'exposer leurs propres problèmes en vue de leur éventuelle solution. Les syndicalistes ont, pour leur part, évoqué la non-application des textes légaux prémunissant les travailleuses contre les abus d'autorité et le harcèlement sexuel, en particulier. L'inspection du Travail en tant que garante du respect des droits professionnels, notamment en ce qui concerne la relation employeurs-employées du secteur économique, a été le thème qui a suscité le plus d'interventions de la part des participantes. La communication sur cet aspect des droits dans sa dimension nationale et universelle a été présentée par M. Mouhoune. Ce dernier a pour sa part insisté sur la nécessité pour les travailleurs de faire appel aux organes de l'Etat pour faire valoir leurs droits à l'égalité, tels que prévus par la Constitution nationale et la législation du travail. Ceci en rappelant aux syndicalistes que la loi ne prévoit pas de droits spécifiques pour la femme dans le monde du travail autres que certaines orientations particulières contenues dans les conventions collectives des entreprises. A. Amir