Décidément, les confrontations sportives algéro-égyptiennes se suivent et se ressemblent, du moins du côté égyptien où tout est bien qui finit bien lorsque le succès est assuré mais où tout est noirci et dramatisé à l'extrême lorsque la victoire n'est pas au rendez-vous. Au Caire ou à Alger, c'est toujours le même scénario et l'on se rappellera “l'affaire Belloumi” au Caire, ou encore le triste épisode des Jeux africains d'Alger, sans oublier le dernier feuilleton de Annaba où les Egyptiens ont usé de leur goût prononcé de la comédie pour tenter de ternir l'image de notre équipe nationale qui a refusé de magouiller pour les éliminatoires du Mondial 2002. Et voilà que cette dernière confrontation entre la JSK et le Nadi El Masry vient de raviver une tension allumée et entretenue comme toujours par la presse égyptienne toujours soucieuse de rappeler “l'anti-jeu algérien”, comme pour justifier des échecs pourtant consommés le plus logiquement sur le terrain. Outre, les graves insultes du président de Port-Saïd, un nommé Sayed El Metoualy à la double casquette égyptienne et albanaise puisqu'il est homme d'affaires en Egypte et en Albanie et, de surcroît, président à la fois du Nadi El Masry et du club de Tirana, tous les télespectateurs algériens qui ont préféré suivre le match JSK El Masry sur la chaîne de télévision égyptienne, ont été outrés par les propos racistes et mensongers du commentateur égyptien et de son consultant, lesquels ont versé dans le ridicule et l'indécence pour justifier l'élimination (une de plus !) d'un club égyptien. Pis encore, les confrères égyptiens se sont rappelés, comme par hasard, que le club d'Ismaïliya a été battu, en novembre 2000, par cette même JSK dans des conditions similaires de “sauvagerie” et de “terrorisme”, le tout relayé par des manchettes cairotes incendiaires à l'encontre du sport et du peuple algérien ! Et pourtant, ce ne sont que des rencontres sportives où il y a toujours un vainqueur et un vaincu. Mais pourquoi un tel chauvinisme et surtout une telle campagne de presse du côté égyptien, alors qu'à Port-Saïd, le 4 octobre dernier, la JSK s'est inclinée sur un but entaché de... hors jeu flagrant à la dernière minute et qu'il y eut des jets de projectiles en fin de partie sans pour autant que la presse algérienne, pourtant présente en masse ce jour-là au stade de Port-Saïd, ne verse dans l'intox et l'excès de folie. En fait, toute la différence est là ! M. H. Coupe de la CAF (finale) La JSK rencontrera le Tonnerre de Yaoundé • La JS Kabylie rencontrera finalement le Tonnerre de Yaoundé en finale de la Coupe de la CAF dont le match aller est prévu à Alger et celui du retour à Yaoundé (Cameroun). En effet, dans l'autre demi-finale, disputée hier après-midi, au stade Houphouët-Boigny d'Abidjan, le Satellite d'Abidjan n'a pu l'emporter face au Tonnerre que par deux buts à un (2-1) alors qu'au match aller, les Camerounais l'avaient remporté par un but à zéro (1-0). Les Ivoiriens ont raté de peu la qualification, puisqu'ils ont mené aisément au score (2-0) grâce à deux précieux buts par Yengo (25') et Beugre (54') mais les Camerounais ont réduit le score à la 74' pour se hisser en finale de l'épreuve. Il est à noter que l'ancien club de Roger Milla possède déjà à son palmarès une seule Coupe d'Afrique des vainqueurs de coupe, remportée en 1975. M. H.