Déboutés par le tribunal du Khroub Un échéancier pour les locataires mauvais payeurs Le tribunal du Khroub a, dans sa dernière session, débouté les locataires OPGI mauvais payeurs poursuivis en justice par l'office. Ils ont été condamnés à s'acquitter de leurs dettes selon un échéancier. Les annuités de ce dernier s'élèvent à 10 000 DA. Pour la défense de certains d'entre eux leur situation sociale ne leur permettait pas de débourser mensuellement le montant des loyers. Pour la partie plaignante, ces locataires ont failli à leurs engagements pourtant contractuels. Payer des loyers modérés est l'essence même du logement social dont le concept de la gratuité lui est étranger. Il s'agit d'une vingtaine locataires, habitant les immeubles de la nouvelle ville Ali-Mendjli, qui ont laissé une ardoise minimum de 170 000 DA chacun. Notons que l'OPGI Constantine mène actuellement une vaste opération de recouvrement de ses créances qui se chiffrent à des milliards de centimes. Aujourd'hui, les offices de logements étatiques vivent de graves crises financières à cause de leurs créances non recouvrées. Ces dernières devraient supporter les charges d'exploitation et une partie des coûts de renouvellement et d'expansion de leur parc logements. Radia M. Blida 10 705 constructions précaires recensées Selon le directeur de l'urbanisme et de la construction de la wilaya de Blida, la prolifération des constructions illicites ainsi que la consommation incontrôlée du sol sont un signe inquiétant qui se généralise dans la wilaya de Blida. Selon notre source, le nombre de constructions précaires dans la wilaya de Blida, est de 10 705. La superficie totale des sites à éradiquer est de 4 072 358,76 m2. Toujours selon notre interlocuteur, toutes les constructions précaires ont été enregistrées et que la démolition des bidonvilles va se faire prochainement. Dorénavant, toute nouvelle construction illicite sera démolie dans l'immédiat. Le directeur précise que les 10 705 familles sont enregistrées sur des fiches d'identification et qui seront prises en charge dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire. KARIM BENDIFFALLAH