L'attentat, qui a ciblé hier le siège de la sûreté de Naciria, a été exécuté par l'“émir” de katibat El-Ansar, Bentouati Ali dit Amir, un terroriste originaire de Ouled Aïssa et ancien bras droit de Harek Zoheir, mais celui qui l'a planifié n'est autre que le nouvel “émir” de la zone 2 de l'ex-GSPC, Abdelmoumen Rachid dit Hodheïfa El-Assimi, originaire de Baraki. Ce terroriste, un résidu du GIA, est considéré comme le bras droit de Droukdel. Il a succédé à Harek Zoheir dit Sofiane El-Fassila tué en juin de l'année 2007 à Tizi Ouzou. Depuis son intronisation à la tête de la zone 2, Hodheïfa El-Assimi a déjà à son actif plusieurs attentats, dont ceux du 11 décembre dernier, mais aussi ceux commis récemment à Boumerdès, Bouira et Tizi Ouzou dont la plupart ont été déjoués par les services de sécurité. Une façon pour lui de mobiliser les katibate qui sont sous sa coupe. Le nouvel “émir” de la zone 2 tente probablement de remonter le moral à ses troupes qui ont essuyé plusieurs coups de la part des services de sécurité, notamment l'élimination ces trois derniers mois de plusieurs chefs terroristes. Hodheïfa serait préoccupé, selon de nombreux observateurs, par la mise en place de seriate au niveau de la wilaya d'Alger qui seraient chargées de coordonner l'organisation des attentats avec les autres groupes terroristes activant dans les autres wilayas du Centre. Mais les services de sécurité ont toujours mis en échec les multiples tentatives de création de ces cellules, d'où le recours aux katibate activant à Boumerdès pour perpétrer les différents attentats commis dans la capitale et ses environs. Droukdel s'appuie désormais sur les plus sinistres terroristes, dont son conseiller militaire le chimiste Ahmed Djebri, pour exécuter les ordres d'Al-Zawiri et de Ben Laden. Ces derniers, qui ont fait de l'Irak une base arrière du terrorisme sous le couvert de la résistance contre l'occupant US, ont décidé de faire de l'Algérie une terre pour mener leur croisade contre le peuple algérien et contre tous ceux qui aspirent à vivre en paix M. T.