Le retour à des secteurs tels que le tourisme national et international, producteur de richesses propres et pérennes est dicté par le réalisme, la mondialisation. Et l'on ne peut que se féliciter de cette prise de conscience. Le message de Abdelaziz Bouteflika, président de la République, et l'allocution de Chérif Rahmani, ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme, aux Assises nationales et internationales du tourisme sont d'une clarté à éblouir les vacanciers et les touristes, tant ils énoncent des vérités. Un pays vaste au climat varié qui fait rêver plus d'un artiste et plus d'un poète. Du sur-mesure, pourrait-on dire, pour des goûts et des envies multiples. Et pourtant, le pays est resté sans “destination”. Les tours operators et les grandes agences de tourisme ignorent intentionnellement un territoire qui pourrait combler de joie leurs clients. Pis encore, les nationaux, les nôtres, ont fini par déserter une côte de 1 200 km, une mer bleu azur et un Sahara aux splendides oasis pour des lieux de vacances à quelques encablures de nos frontières. Il va de soi que le mérite en revient à nos voisins qui ont su valoriser cette ressource et qui ont réussi à capter cette manne. Aujourd'hui et à l'heure du réchauffement climatique et de l'épuisement des ressources non renouvelables tels les hydrocarbures et les autres énergies fossiles, il n'y a plus beaucoup de choix devant nous. Le retour à des secteurs tels que le tourisme national et international, producteur de richesses propres et pérennes est dicté par le réalisme, la mondialisation. Et l'on ne peut que se féliciter de cette prise de conscience. Maintenant et pour atteindre les millions de touristes souhaités par le Président, et pour “la mise en tourisme” de l'Algérie, Horizons 2025, que le ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme a élaboré, tout le monde doit se mettre au travail pour sortir de l'ornière. À commencer par les ministères, les wilayas, les communes. En d'autres termes, il s'agit de lever les obstacles et les entraves administratifs et de créer une synergie entre les différents facteurs et acteurs économiques. Car la donne sécuritaire actuelle ne durera pas éternellement, l'Algérie se débarrassera de ce fléau. Dans la perspective d'être un pays touristique, il faudrait inviter et même faciliter par des mesures incitatives l'intervention du secteur privé qui, par la pertinence de ses interventions économiques, a démontré tout son savoir-faire et son sens remarqué et remarquable dans la réalisation et la gestion de complexes industriels. Dans le tourisme, il en fera de même. Des projets sont en attente de feu vert. Nous les avons vu exposer, hier, en marge de ces assises. Ce n'est que lorsque tous les intervenants seront convaincus de ne pas mettre les bâtons dans les roues de ce futur “tourisme” et que tous les efforts iront dans le même sens que l'on pourra commencer à rêver de vacances en Algérie. Pour les nationaux et les étrangers. A. O.