La famille Béchani, demeurant à Ben M'hidi, occupant un logement de fonction dans le Centre des enfants assistés, menace de se suicider. Hier matin, la sœur de Mme Béchani a aussi rejoint la demeure avec l'ensemble de ses enfants en signe de solidarité. Les 13 membres de ladite famille se trouvant à l'intérieur risquent de périr au gaz si la justice venait à mettre en exécution la décision d'expulsion prononcée à l'encontre de cette famille à la suite de la mort de son mari, ex-directeur du centre. à l'arrivée des policiers, hier matin, pour exécuter le jugement, la famille s'est enfermée dans le logement de fonction et a menacé de mettre le feu. Malgré les appels lancés, la famille reste campée sur sa position et refuse toujours de quitter la demeure en menaçant de la faire sauter si les policiers s'approchent pour l'évacuer de force. Renseignement pris sur les lieux, la veuve, qui aurait frappé à toutes les portes pour la secourir, n'a pas trouvé de répondant. Le président de l'APW a promis même de résoudre son problème mais rien n'a été fait depuis maintenant trois mois. Contactée, la mère nous indique que c'est une injustice. On ne peut pas mettre dans la rue une mère avec ses enfants après quarante ans de loyaux services de son mari. “Pour le directeur de la DAS puisque le centre dépend de ce service, il dira que cette affaire n'est pas de son ressort mais de la tutelle, c'est-à-dire, c'est au wali de contacter la justice pour stopper cette action”. Mme Béchani nous apprend en outre que son défunt mari, avant sa mort, disposait d'un désistement de la part de son organisme employeur. Enfin, disons que la vie de toute une famille est en danger, et il est temps que les autorités prennent les dispositions qu'il faut pour régler ce problème. TAHAR B.