Après avoir été déclaré inéligible Le chef du parti islamiste turc convoqué par la justice • Recep Tayyip Erdogan, chef du parti islamiste modéré turc (AKP, parti de la justice et de la liberté), donné favori aux élections législatives du 3 novembre, a été convoqué, hier, par un tribunal d'Ankara pour “revenus illégaux”, a annoncé l'agence anatolienne de presse. Erdogan a été “sommé” de comparaître devant le tribunal dans un procès sur l'“origine de sa fortune”. Le président d'une cour d'assises d'Ankara a lancé “un mandat d'amener” à l'encontre de m. Erdogan pour la prochaine audience du tribunal, le 25 décembre. Erdogan ne s'était pas présenté aux deux premières audiences du procès lancé en juin dernier pour “corruption, notamment dans le cadre d'appels d'offres” lorsqu'il était maire d'Istanbul. Il risque une peine de prison de “près six ans”, précise l'agence. Les avocats de l'accusé ont indiqué à la cour que leur client avait des “problèmes de santé” et n'avait pu se présenter devant les juges. En outre, le haut Conseil électoral turc a déclaré recep Tayyip Erdogan “inéligible” en s'appuyant sur une condamnation de quatre mois de prison pour “incitation à la haine religieuse” qui lui a été infligée en 1998. Erdogan, 48 ans, ne pourra pas devenir premier ministre, mais il reste à la tête de l'AKP et sera l'un des membres les plus influents de la scène politique turque si son parti entre au gouvernement. L'AKP, qui recueillerait quelque 25% des intentions de vote, selon les sondages, est donné gagnant aux élections prochaines. Côte d'Ivoire Prolongation du couvre-feu au 11 novembre • Le couvre-feu, en vigueur en Côte d'lvoire depuis le déclenchement d'un soulèvement militaire le 19 septembre dernier, a été prolongé jusqu'au 11 novembre prochain, a annoncé mardi la télévision nationale (RTI). Le couvre-feu s'applique sur l'ensemble du territoire de 21hOO à 06h00, à l'exception des régions de Bouaké (centre), de Korhogo (nord), de Vavoua (ouest) et les autres “zones de guerre” (sous contrôle des rebelles, ndlr) restent soumises à un couvre-feu de 18hOO à 08h00. Dès l'éclatement des troubles, le gouvernement avait instauré un couvre-feu, prolongé de semaine en semaine. Venezuela Les putschistes appellent à la rébellion • Un groupe de 15 officiers vénézuéliens, impliqués dans le putsch éphémère d'avril dernier contre le président Hugo Chavez, ont appelé mardi l'armée a rejeter l'autorité du président Hugo Chavez. Ils se sont déclarés en rébellion et ont exigé la démission du chef de l'Etat. Ces officiers, dont la plupart sont d'ores et déjà sous le coup d'enquêtes militaires pour leur rôle présumé dans la tentative du putsch avorté en avril dernier, ont lance leur appel dans une vidéo diffusée par des chaînes de télévision privées. Le général Enrique Médina Gomez a lu, au nom de 14 officiers présents devant les caméras, la déclaration qui “exige la démission immédiate du président de la République et la relégitimation des pouvoirs publics”. “Nous nous déclarons en désobéissance légitime et renions le régime actuel. Nous appelons tous les membres de la force armée nationale (FAN) a nous accompagner dans cette mission”, a ajoute le général Médina Gomez. Tous les militaires sont appelés "a se présenter sur la place Altamira (habituel lieu de rassemblement de l'opposition dans l'est de Caracas), que nous déclarons à partir de maintenant territoire libéré par la FAN", a-t-il ajouté.